F1 - Grosjean sent certains concurrents jaloux

Romain Grosjean voit de la jalousie dans les critiques que Haas reçoit de la part de certaines équipes. La monoplace est différente de la Ferrari.
Les très bons débuts de Haas, avec des points pour Romain
Grosjean dans chacune des deux premières courses, ont fait naître
quelques critiques. Les liens importants de l'équipe avec Ferrari
sont mis en avant, et certains, comme Pat Symonds, le directeur
technique de Williams, craignent que cela nuise au concept de
constructeur. Romain Grosjean estime que ces critiques ne viennent
que d'équipes jalouses des performances de Haas.
« Il y a deux approches, celle de Claire Williams (la team
manager adjointe de Williams), qui est très sympa, en disant que
c'est bien pour la Formule 1 qu'une nouvelle équipe arrive, en plus
une équipe américaine, ça élargit le public, à un gros pays, ça
lance des idées pour d'autres qui veulent venir en Formule 1, et je
suis certain que nous adorerions voir 24, 26, 28 voitures sur la
grille, ça serait incroyable » a déclaré le Franco-Suisse à
Autosport.
« Et après il y a les gens qui sont tout simplement jaloux
parce qu'ils n'ont pas réussi ce que nous avons fait jusqu'à
présent. Ils disent juste "C'est basé sur une Ferrari, ça ne
devrait pas être comme ça". Allons... »
La Haas est différente de la Ferrari
Haas achète de nombreuses pièces à Ferrari, mais d'autres
partenariats de ce type ont déjà existé. Manor utilise des
suspensions et une transmission conçues par Williams. Romain Grosjean estime
que la Haas n'est pas une Ferrari B, avec un châssis conçu
indépendamment, même si Haas a bénéficié des outils de la
Scuderia.
« C'est une philosophie différente, » assure-t-il.
« Si vous regardez les ailerons, les pontons, le nez, c'est
une voiture Haas. Oui, nous avons des pièces mécaniques de Ferrari,
ce qui nous évite des problèmes. Mais le reste, c'est une voiture
Haas. »
Il reconnaît une filiation dans certains domaines:
« Mécaniquement, nous avons les suspensions et la boîte de
vitesses de Ferrari donc nous devons utiliser cette
philosophie, » explique Grosjean. « Ils étaient bons dans
la gestion des pneus l'an dernier, nous sommes bons dans la gestion
des pneus cette année. »
Grosjean a par ailleurs précisé que Haas n'a pas un accès total à
l'usine de Ferrari, faute de moyens. Esteban Gutierrez a pu se
rendre dans le simulateur de Ferrari la semaine dernière mais
Romain Grosjean n'y retournera qu'en mai, après le Grand Prix de
Monaco.


