F1 - Grosjean prend un risque calculé avec Haas

Romain Grosjean ne pense pas prendre un si gros risque pour sa carrière en rejoignant Haas. Le partenariat avec Ferrari sera très important.
Le choix de Romain Grosjean de rejoindre Haas a surpris. Il
aurait pu rester chez Lotus, qui pourrait devenir Renault, mais il
été séduit par ce projet, avec la possibilité de signer chez Ferrari. Haas
aura tout à découvrir l'an prochain mais il est convaincu que
l'équipe aura un bon niveau.
« La vie est un risque, » a déclaré le Franco-Suisse au
site officiel de la F1. « Piloter un F1 est risqué, la course
est risquée. J'ai parlé avec Günther (Steiner, le patron de
l'équipe) et Gene (Haas, le propriétaire de l'équipe), ils ne m'ont
évidemment pas donné tous les détails sur leur projet au début,
mais c'était suffisant pour que je signe avec eux. Je peux imaginer
qu'ils vont surprendre, et une équipe américaine en F1, c'est déjà
gros en soit. »
Sa présence chez Haas le rapprochera de Ferrari, qui aura accès à
toutes ses données, et la Scuderia fournira énormément de
pièces : « Avec le partenariat avec Ferrari, c'est un
risque calculé, » précise-t-il.
Grosjean pense avoir fait le bon choix
Le partenariat avec Ferrari devrait permettre à Haas de ne pas
avoir autant de difficultés qu'une nouvelle équipe classique.
Romain Grosjean pense que Haas représente un bon tremplin pour
arriver au sommet.
« Tout d'abord, c'est une nouvelle équipe sans vraiment être
une nouvelle équipe, vu qu'ils sont allés chez Ferrari en disant
qu'ils voulaient acheter autant de pièces que possible, »
souligne-t-il. « Je sais que je ne remporterai pas le titre
cette année et pas l'an prochain, mais peut-être après. »
Haas et Romain Grosjean commencent à préparer la saison 2016.
Günther Steiner et Gene Haas étaient à Austin et lundi, Romain
Grosjean a découvert le siège de Haas Automation. Il a pu discuter
avec ses patrons. Dès la fin de la saison, il ira également chez
Ferrari.
« Je suis allé à Kannapolis (...) et je suis passé à Los
Angeles pour voir Haas Automation, » précise-t-il.
« C'est énorme ! Je ne suis pas encore allé à
Banbury (où sera l'équipe de course en Angleterre) ni chez Dallara
(en charge du développement du châssis en Italie) et je ne suis pas
autorisé à aller à Maranello (le siège de Ferrari en Italie) tant
qu la saison n'est pas finie. Mais dès que la saison sera finie
j'irai faire un tour et voir ce que je peux apporter. »


