Le papa de la McLaren F1 dévoile sa descendante ! [vidéo]

VIDEO. Gordon Murray fête ses 50 ans de carrière avec une supercar triplace animée par un V12 3.9L atmosphérique de 663 ch !
Il y a des fiches techniques qui enivrent plus que d'autres !
Celles de la T.50 de Gordon Murray Automotive (GMA) a clairement de
quoi donner le tournis... Cette supercar embarque un V12 3.9L
atmosphérique. Il développe une puissance de 663 ch. Jusque
là, rien d'exceptionnel... Une Ferrari 812 Superfast ou une
Lamborghini Aventador font mieux avec une mécanique aussi
noble.
Là où la nouvelle sportive tire son épingle du jeu, c'est avec un
régime maxi supérieur à 12.000 tr/min, un record pour une voiture
de route ! Son autre particularité, c'est que c'est un véritable
poids-plume. Grâce à sa structure en carbone, son pédalier en
titane, ses vitres amincies, sa boîte de vitesses manuelle légère
(80,5 kg) et son V12 de 178 kg, la T.50 ne pèse que... 986 kg (957
kg à vide) !
C'est un tiers de moins que ses futures concurrentes ! La
création de GMA affiche un rapport poids puissance décoiffant de
672 ch/tonne, contre 524 ch/tonne pour la 812 Superfast (800
ch) ou 505 ch/tonne pour l'Aventador SVJ (770 ch). Gordon
Murray Automotive propose même de pousser ce ratio au-delà des 700
ch/tonne grâce au mode "V-Max Boost". Il permet d'augmenter
ponctuellement la puissance du moteur pour atteindre 700
ch. Le couple de la sportive est moins spectaculaire avec ses
467 Nm à 9.000 tr/min.
Découvrez la Gordon Murray Automotive T.50 en
vidéo
Une McLaren F1 des temps modernes
Gordon Murray Automotive est la marque de l'ingénieur automobile
à succès Gordon Murray. A la fin des années 80, et après un passage
chez Brabham, le sud-africain rejoint McLaren où il officie comme
directeur technique de l'écurie de F1. A la fin des années 90,
désireux de se lancer de nouveaux défis, il prend les commandes de
l'entité "McLaren Automotive" avec pour ambition de mettre au point
une GT de route. En 1992, on découvre la McLaren F1, une sportive
triplace animée par un V12 de 627 ch. Elle ne sera commercialisée
qu'à 106 exemplaires.
25 ans plus tard, Gordon Murray s'est décidé à offrir une
descendante à cette sportive mythique. Il la commercialisera sous
son nom. Après des mois de travail, le projet a débuté en 2017, le
voile est levé sur la T.50. Ses lignes sont beaucoup plus fluides
et épurées que son inspiratrice. Mais, les proportions sont quasi
les mêmes. Elle mesure 4,35m de long pour 1,85m de large et 1,16m
de haut (4,28m x 1,82 x 1,14m pour la McLaren F1). L'empreinte au
sol de la T.50 est comparable à celui d'un Porsche
Boxster.
L'aérodynamique de la T.50 a été particulièrement optimisée. Les
plus observateurs auront remarqué la présence d'une prise d'air sur
le toit (comme la McLaren F1), d'un élément en forme de turbine
intégré au-dessus du diffuseur. Pas qu'un élément de style, cette
pièce a une vraie fonction. Comme sur la Brabham BT46,
imaginée par Murray et engagée en F1 à la fin des années 70, ce
ventilateur a pour but d'augmenter l'effet de sol. GMA parle d'une
force d'appui en hausse de 50% et d'une réduction de la traînée de
12,5%.
Comme son aïeule, l'accès à bord s'effectue via des portes à
ouverture en élytre. L'habitacle se compose de 3 places en triangle
avec le conducteur en position centrale avant.
Une supercar à plus de 2,5 millions d'euros... hors taxe !
La T.50 de Gordon Murray Automotive sera déclinée à 100
exemplaires. Livrables dès le début de l'année 2022, les
exemplaires sont proposés au prix unitaire de 2,6 millions
d'euros (2,36 millions de livres). A ce prix, vous profitez en
personne des expertises de l'ingénieur pour vous mitonner un bolide
aux petits oignons !
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