F1 - Brawn surpris par le niveau de Ferrari

Ross Brawn ne s'attendait pas à voir Ferrari en difficulté à Melbourne. Il espère que la Scuderia va vite réagir, sans paniquer.
Ferrari a déçu au Grand Prix d’Australie. Sebastian Vettel a
pris la quatrième place, devant Charles Leclerc. La Scuderia
elle-même a du mal à expliquer ses difficultés, alors qu’elle
semblait avoir l’avantage après les essais de Barcelone. Ross Brawn
est surpris par cette situation.
« Ferrari est arrivé en Australie avec le vent dans le dos,
après avoir brillé durant les huit journées des essais
hivernaux, » rappelle le directeur de la compétition de la F1.
« Il semblait évident qu’ils allaient se battre pour la
victoire, mais ils ne sont finalement pas montrés sur le
podium. »
« De l’extérieur, c’est dur de dire ce qu’il s’est passé, et
en écoutant les pilotes et les ingénieurs, il semble que l’équipe
elle même n’a pas encore identifié ce qu’il s’est passé. Ni Vettel
ni Leclerc n’ont été véritablement performants durant le
week-end. »
Il est également surpris de voir la faible avance de Ferrari sur
Haas : « Au delà de l’écart derrière Mercedes, le plus
surprenant a été l’écart avec l’équipe Haas, » souligne Brawn.
« La formation américaine utile le groupe propulseur Ferrari
et elle s’est considérablement rapprochée des équipes d’usine
depuis les essais de Barcelone. »
Ferrari ne doit pas paniquer
Ferrari doit vite se relancer. Sa méforme était peut-être propre
au circuit de Melbourne mais au championnat, Mercedes a déjà deux
fois plus de points. Ross Brawn espère que l’équipe ne va pas
paniquer.
« Même s’il est vrai que le circuit de l’Albert Park est
inhabituel et qu’il ne reflète pas la hiérarchie, il est également
vrai que l’on donne le même nombre de points en course que sur les
autres pistes, » souligne Brawn. « Mattia Binotto, qui
prend encore ses marques dans son double rôle de Team Principal et
de Directeur technique, est très expérimenté et il sait que
maintenant, l’essentiel est d’étudier les données du week-end et de
voir ce que cela donne, sans sombrer dans la panique. »
« Nous ne sommes que mi-mars et le championnat finit en
décembre. »


