F1 - Räikkönen ne regrette pas sa manoeuvre

Kimi Räikkönen a été pénalisé de 30 secondes pour avoir percuté Valtteri Bottas dans le dernier tour à Sotchi. Même si sa responsabilité dans l'accrochage est évidente, il assure qu'il ne regrette pas sa manoeuvre et qu'il serait prêt à refaire la même.
« Ca n'a pas changé, » a assuré le Finlandais en conférence de presse à Austin. « Evidemment il y a eu quelques discussions et j'ai reçu une pénalité, mais je le referais demain, ça ne change pas l'histoire. Malheureusement nous nous sommes accrochés au final et nous avons tous les deux un peu perdu, mais c'est la vie, c'est la course. »
« Ce sujet ne me gêne pas et si quelqu'un a cette impression, ça dépend de lui. Pour moi ça va. Comme je l'ai dit, je referai la même chose la prochaine fois et peut-être que ça se passera mieux. »

Bottas refuse la polémique

Valtteri Bottas était également présent dans la conférence de presse mais il a refusé d'entretenir la polémique. Il juge toujours Kimi Räikkönen responsable mais il ne veut plus se préoccuper de cet incident.
« Pour moi c'est vraiment la même chose, » a-t-il précisé. « C'était un bon week-end jusqu'au dernier tour, donc c'était évidemment décevant de perdre les points mais mon opinion n'a pas changé. Je ne ferais rien de différent et c'est de l'histoire ancienne maintenant, donc je suis prêt à 100% à passer à autre chose. »
Une nouvelle fois interrogé sur le sujet, Räikkönen a montré un certain agacement: « Pourquoi faudrait-il que je réponde ? » s'est interrogé le pilote Ferrari. « Ca ne change plus ce que nous avons dit. »
Il a finalement décrit son attaque: « Je l'ai vu à la fin mais évidemment une fois qu'on a décidé d'y aller... » explique-t-il. « J'ai tenté de freiner et de tourner aussi tard que possible mais c'était impossible de l'éviter. C'est pour ça... Qu'est ce qu'on peut faire ? Quand vous y êtes, vous le tentez ou pas. »
« Peut-être qu'il ne s'y attendait pas ou qu'il ne m'a pas vu. Au final s'il n'y a pas la place, il n'y a pas la place. Nous allions nous accrocher. C'est dommage mais c'est la course. Parfois on est pénalisé, parfois non. Nous sommes ici pour nous battre, ça ne sert à rien de pleurer après. Je suis certain que les gens préfèrent ça que si on se suit. »