Ferrari veut « donner le sourire » à l'Italie

Mattia Binotto espère que Ferrari pourra redonner le sourire à l'Italie durant le Grand Prix d'Australie. Il reconnaît que des progrès sont nécessaires.
Ferrari est bien présente à Melbourne, pour le début de la
saison 2020 de F1, malgré les restrictions imposée en Italie pour limiter la
propagation de l'épidémie de coronavirus. Mattia Binotto, le patron
de la Scuderia, espère une bonne prestation pour redonner le
sourire aux zones du monde les plus touchées par l'épidémie.
- Le Grand Prix d'Australie annulé en F1
« Dans un moment difficile pour l'Italie et l'ensemble de la
planète, dans notre rôle de sport international, il est de notre
devoir d'essayer de donner le sourire aux gens, alors qu'ils
s'apprêtent à suivre la première course de la saison avec autant
d'impatience que nous, » déclare l'Italien.
Ferrari a reconnu qu'elle n'était pas au niveau de Mercedes et Red Bull pendant
les essais de Barcelone, mais la Scuderia garde l'espoir pour la
saison 2020 : « Nous savons que nous faisons face à une forte
concurrence, mais nous savons aussi que c'est le début d'une longue
saison durant laquelle le rythme de développement, la fiabilité et
l'efficacité de nos opérations seront essentiels, » souligne
Binotto, qui concède qu'il a « des progrès à faire » chez
Ferrari.
Vettel et Leclerc apprécient le circuit de Melbourne
Sebastian Vettel apprécie le circuit de Melbourne et les
difficultés imposées par le tracé, notamment en raison de sa
surface bosselée : « En fait, c'est cette particularité
qui fait de la piste un véritable défi technique et c'est
probablement pour cette raison que les pilotes l'aiment
autant, » souligne l'Allemand. « La première course de la
saison est toujours particulière et je pense que nous aurons une
meilleure idée de la hiérarchie que pendant les essais. »
Charles Leclerc aime aussi les difficultés du circuit de Melbourne
: « La piste est vraiment fantastique, parce que c'est un
circuit urbain et que j'ai toujours aimé rouler entre les murs,
même s'il y a aussi des portions très rapides, »
souligne-t-il. « Mais c'est également différent parce que la
surface est poussiéreuse, surtout au début du week-end, et qu'elle
n'offre pas autant d'adhérence qu'un circuit permanent. »
« Les caractéristiques de l'Albert Park font qu'il ne pardonne
rien et que la moindre erreur peut coûter cher, donc il faut être
concentré en permanence au volant. »
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