James Bond a du goût : Omega Seamaster 300 Spectre

Au début, James était plutôt Rolex. Rappelez-vous, dans Goldfinger, de sa Submariner avec le bracelet Nato trop étroit. L'agent le moins secret au monde a aussi goûté aux joies des Pulsar et des Seiko mais Omega tient une place à part dans la garde-robe de James. Et depuis Goldeneye (1995), c'est la Seamaster qui accompagne les péripéties de 007. Au catalogue depuis un peu plus d'un an, le modèle 300, réplique plus ou moins fidèle de son illustre aïeule (référence 166.024), est ici légèrement ''tuné'', pour un tirage limité à 7 007 exemplaires.

James aime les sucettes

Principale modification : l'arrivée de la trotteusse ''lollipop'', sucette en anglais. L'embout rond pourra en étonner plus d'un mais Omega l'a maintes fois utilisé par le passé. La lunette perd aussi ses repères de minutes et opte pour ceux des heures, transformant ainsi la plongeuse Seamaster en globe-trotteuse, capable d'indiquer un second fuseau horaire. La montre ne perd heureusement rien de sa résistance à l'eau (étanchéité à 300 m). L'insert de lunette est en céramique, incrusté de LiquidMetal, un alliage plus résistant que l'acier ou l'aluminium.

Nato à l'honneur

Les bracelets Nato sont à la mode depuis quelques temps et Omega compte bien surfé sur la vague. Cette Seamaster 300 ''Spectre'' est fourni avec un bracelet à cinq rayures, dont la boucle arbore le logo 007. Pour profiter au mieux du mouvement Co-Axial 8400 (automatique), la manufacture laisse voir ses entrailles à travers un fond saphir. Dans le coffret de cette version limitée, en plus d'un outil pour ôter le bracelet (un autre en acier fait partie de la dotation), on trouve une jolie loupe pour ausculter ce calibre anti-magnétique. Comme sa jumelle Seamaster 300, la ''Spectre'' mesure 41 mm de large et reçoit un cadran sandwich qui met en valeur ses index jaunis. Le prix pour se déguiser en James Bond : 6.300€.