FE - Vergne ne doit pas gagner à tout prix

Jean-Eric Vergne ne fait pas de la victoire un impératif à l'E-Prix de Monaco en Formule E. Il vise un bon résultat pour rester dans la course au titre.
Jean-Eric Vergne est toujours dans la course pour décrocher un
deuxième titre consécutif en Formule E. Il est actuellement sixième
du championnat mais il reste au contact des leaders. La catégorie
est « extrêmement difficile à prédire » selon le Français, qui
ne fait pas d'une victoire un impératif ce week-end, dans les rues
de Monaco.
« Je ne pense pas qu'une victoire soit nécessaire pour rester
dans la lutte pour le titre jusqu'à la fin de l'année à New
York, » indique Vergne (vidéo). « Je pense que c'est important de
marquer de gros points. Tout dépend de ce que font les leaders du
championnat. C'est une année très difficile, il faut marquer des
points à toutes les courses. Tout change extrêmement rapidement
aussi. Il faut faire une belle qualifications, une bonne couse, et
rapporter de gros points. »
Cette saison, les groupes de qualifications ont influencé les
résultats des courses. Les premiers du championnat sont dans le
premier groupe, avec des conditions de piste moins bonnes que les
derniers, qui roulent dans le quatrième groupe.
Vergne pense que les groupes auront moins d'effet à Monaco. Pour
lui, il n'y aura pas de « réel avantage » à être dans le
deuxième groupe : « Je pense que c'est un circuit extrêmement
plat, extrêmement propre, qui est utilisé pour la F1. Je pense
qu'il n'y a pas de grosse évolution entre les groupes. »
- Le programme de l'E-Prix de Monaco
Les formats de qualifications et de course changent tout
La saison est devenue imprévisible, avec huit vainqueurs
différents en autant de courses cette année. Le format de
qualifications n'est pas le seul à l'origine de cette situation.
Jean-Eric Vergne estime que le nouveau format de course, sans
changement de voiture et avec une gestion de l'énergie moins
prédominante, a aussi une influence.
« La raison pour laquelle il y a beaucoup de vainqueurs
différents, c'est effectivement la qualification (qui) aide à
(faire) que des personnes qui sont un peu distancées au championnat
et qui ont eu un peu de malchance se retrouvent dans le bon groupe
de qualifications et bénéficient d'un bon circuit, avec une bonne
adhérence, pour faire la pole, » précise Vergne. « Pour
moi, la principale raison est (...) que ce ne sont plus des courses
à l'énergie. Avec les 45 minutes plus un tour, cela enlève
complètement la notion d'économie d'énergie. »
« Parfois, je partais dernier et j'arrivais à remonter sur le
podium, ou cinquième. Cette année, c'est strictement impossible.
Les voitures sont plus larges, les circuits sont aussi étroits.
Puisqu'on ne gère plus l'énergie et qu'on reste à fond, les
dépassements deviennent impossible. »


