FE - Vergne : « Il faut être positif »

Jean-Eric Vergne reste optimiste malgré un début de saison en dessous de ses attentes. Le format de qualifications ne devrait pas le désavantager à Mexico.
Jean-Eric Vergne a vécu un début de saison en demi-teinte. A chaque course, un meilleur résultat était possible. A Ad Diriyah, une pénalité l'a privé de la victoire, à Marrakech, un tête-à-queue au départ l'a empêché de se battre pour la victoire et à Santiago, une mauvaise place en qualifications, en raison du format de la séance, l'a placé en retrait sur la grille, et il a été pris dans un accrochage en course. Vergne espérait de meilleurs résultats mais il reste optimiste.
« (Je suis) un peu frustré, mais on ne peut rien y faire, » indique le pilote DS Techeetah (vidéo). « Ce qui est passé est passé. Il faut apprendre des erreurs qu'on a pu faire et la malchance qu'on a eue se transformera en chance. Il faut toujours être positif. On n'est pas très loin de la tête du championnat. Il reste plus de 10 courses, donc rien d'alarmant. On a une bonne voiture et on est dans une bonne situation. »
Vergne est heureux de rouler à Mexico aujourd'hui : « Je pense que c'est toujours une course extraordinaire à Mexico, » précise le champion en titre. « Surtout le fait de rouler dans le stadium avec plus de 40 000 spectateurs. C'est toujours impressionnant, d'autant plus que quand on est dans un tour de décélération ou qu'on est sous Safety Car, on peut entendre le public. C'est plutôt sympa. »
Pas de désavantage en qualifications
Jean-Eric Vergne a exprimé sa déception après les qualifications à Santiago. Les pilotes sont séparés en groupes au début de la séance et les leaders, dans le premier groupe, avaient une piste plus sale que les pilotes qui s'élançaient après eux. Même si Vergne a été le plus rapide de son groupe, il ne s'est élancé que de la 12ème place. Le problème ne devrait pas se reproduire à Mexico.
« Je ne pense pas que le groupe sera un aussi gros désavantage qu'à Santiago, » estime Vergne. « On roule (...) sur un circuit qui n'est pas urbain, où n'y a pas d'arbres, de feuilles, de sable. En plus il y a une autre catégorie (...) qui roulera avant les qualifications. Donc je pense que ça nettoiera un peu la piste. Mais Je ne pense pas que ce soit un gros souci ici. »
Le format des courses semble cependant poser problème à Vergne. Cette saison, il n'y a plus de changement de voiture à mi-course, et donc pas de passage aux stands. La gestion de l'énergie a moins d'importance, surtout s'il y a une interruption de course. Les pilotes peuvent donc rouler au rythme maximum, ce qui nuit au spectacle.
« La Formule E devient assez étrange, » déclare Vergne. »Les formats de course, avec les 45 minutes, (fait que) ce n'est plus le meilleur pilote ou la meilleure voiture niveau énergie qui gagne. Dès qu'on a eu a une Safety Car, il n'y a plus à économiser l'énergie. Cela devient un peu une loterie où il faut être devant au bon moment. Lorsque vous avez une Safety Car qui arrive, vous fermez les portes et vous n'êtes plus jamais doublé parce qu'il n'y a plus d'économie d'énergie à faire. »