FE - La Formule E explique son mode attaque

La Formule E a détaillé la façon dont le mode attaque sera utilisé durant la saison 2019-2020. Le championnat veut innover.
La Formule E fait sa révolution pour sa cinquième saison. Une
nouvelle monoplace, la Gen2, est lancée. La physionomie des courses va
évoluer puisqu'il n'y aura plus de changement de voiture à
mi-course, grâce à une batterie qui passe de 28kWh à 54kWh. Le
championnat avait déjà annoncé la création d'un « mode attaque », avec pour but de
donner un nouvel élément stratégique aux pilotes.
A chaque E-Prix, les pilotes pourront bénéficier de ce mode, qui
fera passer la puissance de 200kW à 225kW, en passant dans une zone
précise du circuit. La durée du mode attaque et le nombre
d'activations dépendront du tracé. La Formule E a donné des détails
sur ce dispositif.
Le pilote devra passer dans une zone définie et différents capteurs
permettront de ne lui donner la puissance supplémentaire à partir
de ce moment.
A la télévision, la zone du mode attaque sera visible avec des
animations en réalité virtuelle, qui permettront de la distinguer
clairement. La F1 utilise déjà cette technologie... pour ajouter
des panneaux publicitaires virtuels.
Des LED seront également présentes dans le halo de la voiture.
Lorsqu'elles seront bleues, le mode attaque sera activé.
Lorsqu'elles seront magenta, c'est le FanBoost qui sera activé. Le
règlement du FanBoost ne change pas : ce surplus de puissance,
offrant entre 40kW et 50kW de plus qu'en mode normal, est réservé à
trois pilotes, désignés sur les réseaux sociaux, pendant cinq
secondes.
La Formule E veut innover
Pour la Formule E, ce mode attaque, similaire à ce qui peut
exister des jeux vidéos comme Mario Kart, est une innovation
majeure dans le monde du sport automobile.
« La Formule E est déjà sortie du moule en étant la première à
adopter l'électrique, il est évident que nous n'avons pas peur du
changement, » souligne Alejandro Agag, le patron du
championnat. « Que ce soit avec des innovations en piste, des
changements dans le format des courses, ou la création de nouveaux
moyens de suivre le championnat, ou d'interagir avec
lui. »
Jean Eric Vergne, titré la saison dernière, est impatient de tester
le mode attaque en conditions réelles : « Pour avoir été dans
le championnat presque depuis ses débuts, j'ai vu les innovations
apportées par la Formule E, pas seulement dans les performances,
mais aussi avec de nouvelles idées qui favorisent des courses
disputées, comme le mode attaque, » explique-t-il. « Les
pilotes veulent se battre en piste, et c'est aussi ce que veulent
les supporters. »
« Nous avons eu une idée du mode attaque dans les essais de
Valencia, mais les simulations ont du mal à dire ce que cela va
donner en course. Je pense que nous sommes tous curieux de le
découvrir et il n'y a plus longtemps à attendre avant d'aller à Ad
Diriyah. »
« Je pense que la principale question autour du mode attaque
sera de savoir quand l'utiliser, et quand économiser de l'énergie,
par rapport aux autres pilotes. Il faudra prendre les bonnes
décisions et cela va mener à des résultats
imprévisibles. »
La gestion de l'énergie aura toujours un rôle important. Chaque
course aura une durée de 45 minutes + un tour, ce qui obligera à
bien anticiper le nombre de tours à faire.


