Vettel J'étais devant

Publié le 30 mai 2010 à 17:21
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 20:15

Mark Webber a passé l'essentiel de la course à la première place. Il a d'abord résisté à Lewis Hamilton, puis à Sebastian Vettel. Lorsque ce dernier a tenté de le doublé, il l'a tassé et les deux voitures se sont touchées. Vettel a abandonné et Webber a dû laisser les pilotes McLaren passer. Malgré un changement d'aileron, il a conservé la troisième place jusqu'à l'arrivée.
Red Bull a annoncé après la course que juste avant l'accident, Webber était passé sur un mode d'économie du carburant. C'est peut-être pour cela qu'il s'est retrouvé en difficulté face à Vettel.
"Sebastian avait un petit avantage en vitesse de pointe, il est allé à l'intérieur et nous étions côte à côte" explique l'Australien, qui reste en tête du championnat. "J'ai été surpris de le voir à droite soudainement, parce que j'étais sur la trajectoire. Ca s'est passé très, très vite et c'est dommage pour l'équipe. Ce n'est pas une journée idéale."
"Les McLaren étaient très rapides et c'était une bonne course entre nous quatre jusque là, personne ne voulait perdre le contact. Ce n'est pas idéal mais ça arrive. La course était encore loin d'être finie."
"Au final, c'est le résultat qu'aucun de nous ne voulait. Nous avons de bons caractères dans notre équipe et deux bons pilotes, on ne se battait pas pour être 15ème et 16ème, on vise la victoire donc il y a un gros enjeu. Je vais en parler avec Sebastian, on devrait avoir des opinions différentes mais nous sommes des adultes."
Sebastian Vettel était troisième sur la grille et il a doublé Lewis Hamilton avant le premier virage, mais l'Anglais a repris l'avantage quelques virages plus loin. Vettel a finalement pris l'avantage sur la McLaren lors des changements de pneus.
Il s'est ensuite fait menaçant sur Mark Webber. Sa course s'est terminée sur leur accrochage.
"Si vous regardez les images, vous voyez ce qui s'est passé" lâche Vettel. "Je ne suis pas dans la meilleure des humeurs. J'étais à l'intérieur dans le virage. J'étais là, j'étais devant et je me concentrais sur le freinage, puis nous nous sommes touchés."
"Mark a percuté ma voiture à l'arrière droit et je suis sorti. Il n'y a rien de plus à dire. Nous étions tous sur le même rythme, je pense que j'étais plus rapide que Mark depuis deux ou trois tours, je revenais sur lui et je pensais pouvoir le doubler dans la ligne droite."
"C'était très serré et je l'ai doublé sur la gauche, c'est ça l'histoire. Ca peut arriver, personne n'en avait besoin, mais on ne peut plus rien y faire."

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