2e étape du Tour Auto le résumé
Le réveil a été matinal, 5h30 du matin. Une heure plus tard le départ est donné. L’étape du jour prévoit de rallier Vichy à Lyon en 483Km, entrecoupés d’une séance circuit et de deux spéciales. Cent kilomètres nous séparent du circuit de Charade. La route est belle, sinueuse. Malgré une arrivée assez tôt le public est présent dans les tribunes. La piste est réservée aux ouvreurs durant une demi-heure. Ce petit circuit est très intéressant. Il joue sur le dénivelé, propose des virages techniques et des parties plus rapides. Un bonheur d’autant plus que nous ne sommes que quatre sur la piste. Après cette séance, nous profitons, pour une fois, de l’arrivée des premiers concurrents. Les occasions sont rares, le timing est souvent serré. La course est belle et les pilotes au volant des 250 GT châssis court, n’y vont pas de main morte. Ils assurent le spectacle !
La fin de matinée nous mène sur la première spéciale de la journée. Au programme : neuf kilomètres de routes en pleine fôret, une traversée de village et les derniers virages sur une route de campagne vallonnée. Les routes sont bien entendues fermées et sécurisées. Tout le potentiel de l’Enzo est exploité. Le V12 hurle comme une F1. La réactivité est impressionnante et les sensations délivrées indescriptibles. Au terme de l’épreuve, nous sortons de la voiture le visage figé, le cœur affolé et les jambes tremblantes. Les organisateurs nous proposent même exceptionnellement de la refaire. Le temps n’en est que meilleur : 5’07 contre 5’13 au premier passage !
Le déjeuner, de cette 2e journée, se déroule au Château de Volloré. Notre Enzo est entourée de quatre 250 GT châssis court. Un alignement impressionnant ! Nous partons ensuite pour 160 km de routes de campagnes. Une belle ballade effectuée avec toutes les ouvreuses : les Ferrari F599 HGTE et 458 Italia ou encore les Nissan GT-R . En milieu d’après-midi, nous arrivons sur le départ de la deuxième spéciale. Nous sommes prévenus par Gérard Larrousse, que l’épreuve est technique et rapide.
Le cadre est somptueux, la première partie de la spéciale longe une rivière. La route est assez large pour assurer la trajectoire sans risque. Enfin, impossible de pas penser au vide qui borde le côté droit, d’autant que la route est glissante. Heureusement que le pilote connait bien sa voiture et réussit à la rattraper à deux reprises, alors que l’arrière voulait passer devant ! Résultat : 8’36. Un bon temps, si l’on met de côté celui de Mr John of B., vainqueur du Tour Auto l’année dernière, et qui demande 30 secondes de moins au volant de sa Porsche 906 pour parcourir ces 9km.
Nous rallions ensuite Lyon, situé à 70km de là. Le parcours n’est pas vraiment intéressant et s’effectue en majorité sur de grands axes routiers. Nous arrivons sur la ville à 17h30 et n’échappons bien sûr pas aux bouchons. Heureusement que la Garde Républicaine suit le Tour Auto. Un coup de gyrophares et nous voilà sous bonne escorte pour rejoindre le parc fermé. Le moment est aussi insolite qu’inoubliable. Et pas de jaloux, tous les concurrents auront droit à la même faveur.
A l’arrivée quelques cris du V12 rassasient la foule qui attend impatiemment les véhicules historiques.
Demain l’épreuve sera montagnarde. Départ 6h15 et arrivée à Megève en passant par le circuit de Bresse.
Suivez le Tour Auto en direct sur Twitter ([@SportAutoMag->http://twitter.com/SportAutoMag]) , grâce à notre envoyé spécial, Laurent André. Il vous fait partager l’aventure à bord d’une Ferrari Enzo !