Bourdais a peur des départs arrêtés
Pour la première fois ce week-end, le départ de la course de
Champ Car sera arrêté et non lancé. Une nouveauté qui était prévue
pour le début de saison, mais qui a été repoussée à cette manche de
Portland, les monoplaces n'étant pas vraiment adaptées à ce type de
procédure !
Lors des essais privés, les équipes ont tout fait pour s'assurer
que les départs arrêtés ne poseraient pas problème, mais Sébastien
Bourdais, que l'on pourrait croire avantagé puisqu'il a bien connu
ce type de procédure ne Europe, reste inquiet.
"Pour moi, il y a encore des doutes sur la voiture, qui peut
caler," explique-t-il. "J'espère que ce sera bon. J'espère que
personne ne se fera mal. Je pense que je parle comme le
représentant de la sécurité. Mais c'est tout ce que je peux
dire."
"Pour les autres pilotes, j'espère seulement que personne ne va
caler devant eux parce que si quelqu'un vous rentre dedans, ça peut
faire un vilain accident. On verra bien."
Il est en effet assez peu prudent d'imposer une telle procédure sur
des voitures qui n'y sont pas parfaitement adaptées ! En Europe,
les accidents de ce type sont assez rares, et en général, les
pilotes arrivent à éviter l'accident. C'était par exemple le cas en
GP2 à Monaco, lorsque Andreas Züber a calé au départ...
Mais dans le passé, on a vu des accidents, avec des voitures qui se
décalaient au dernier moment, et des pilotes arrivant à pleine
vitesse sans pouvoir éviter l'accrochage. En 2003, au Grand Prix
d'Espagne, Kimi Raikkonen avait abandonné après quelques mètres, en
percutant Antonio Pizzonia, qui avait calé...
