24H du Mans - Davidson: « C'était pétrifiant »

Anthony Davidson a eu un accident très impressionnant durant les 24 Heures du Mans. Le pilote de la Toyota N°8 (Davidson/Buemi/Sarrazin) s'est accroché avec la Ferrari AF Corse N°81 (Perazzini/Griffin/Cadei). Son prototype a décollé, il s'est retourné en l'air et il est lourdement retomber. L'Anglais souffre de factures sur les vertèbres T11 et T12.
« Je me suis déjà senti mieux, c'est certain, » déclare Davidson. « J'ai un peu mal, au niveau des lombaires, le milieu de mon dos. C'est la seule chose qui me fait mal donc j'ai été chanceux. »
Davidson a cependant précisé sur Twitter que la douleur est devenue plus forte dans la nuit de dimanche à lundi

La récupération sera totale

Anthony Davidson espère être rétabli avant la fin de l'été. Il est également consultant pour Sky Sports F1 HD et il est pilote de développement de Mercedes, dans le simulateur.
« Les médecins disent que le temps de récupération moyen est de trois mois, mais c'est pour une personne classique, pas un sportif professionnel, » souligne-t-il. « Ils estiment que l'os va totalement se reformer, aussi solide qu'avant. Il faudra environ trois semaines pour que la douleur disparaisse et que je retrouve toute ma mobilité. »

« Un coup de poing dans le dos »

L'accident n'a duré que quelques secondes. Le pilote Toyota reconnait une grande frayeur lorsque sa voiture a décollé.
« Je savais que les barrières étaient proches, et qu'à cette vitesse j’allais vite les atteindre, » explique Davidson. « Cette partie de l'accident était assez pétrifiante. Quand je suis retombé, j'ai senti un coup de poing dans le dos. »
« J'avais encore les yeux fermés et mes mains hors du volant, en position de sécurité. Une demi-seconde plus tard j'avais le contact de face contre la barrière. »

Davidson a voulu sortir très vite

Anthony Davidson a très rapidement voulu sortir de la Toyota. Il s'est ensuite allongé sur le côté du prototype.
« J'ai rouvert mes yeux et j'ai réalisé que j'étais toujours là, même si j'avais un peu mal, » précise-t-il. « J'avais des sensations et je pouvais bouger mes pieds, tout fonctionnait. »
« Je savais que je devais rester dans la voiture, surtout avec la douleur au dos, mais d'abord j'avais un mélange de panique et de claustrophobie, je devais sortir de la voiture. C'était très étrange. »
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