Renault n'a rien à se reprocher, d'après Briatore

Publié le 11 novembre 2007 à 13:29

Renault a joué la transparence dès la découverte des faits, et Flavio Briatore affirme que les données n'ont pas été utilisées. "Lorsque nous avons découvert ça, en septembre, nous avons parlé avec cette personne [Phil Mackereth], nous avons entamé une enquête et nous l'avons immédiatement suspendu," explique le team-manager de Renault dans une interview accordée au Times.
"Nous avons immédiatement informé McLaren et la FIA. Nous avons donné à Monsieur Mosley [le président de la FIA] toute la correspondance, les preuves et les témoignages de nos ingénieurs, qui ont assuré que nous n'avons jamais utilisé le moindre système de McLaren sur notre voiture."
Renault a invité des experts mandatés par McLaren à venir contrôler l'usine d'Enstone. Ils se sont contentés de reprendre les documents. "Nous étions heureux de les laisser inspecter notre ordinateur, nous voulions donner à McLaren l'opportunité de vérifier que cela n'avait pas influencé notre voiture, mais ils n'ont pas profité de notre offre," indique Briatore.
Phil Mackereth aurait montré les documents qu'il possédait à plusieurs collègues, mais le team-manager assure que Renault n'en a pas bénéficié. "L'information était dans l'ordinateur, c'était dans les disques que cet homme a amené," précise l'Italien. "C'était très simple. C'était un dessin sur quelques systèmes, une partie de la boîte de vitesses et une partie d'un mass-damper."
"Je suis confiant, l'information n'a pas été utilisée. Et je ne suis pas le seul à le penser. Nous avons des témoignages de tous les ingénieurs impliqués [qui ont vu les documents], et, catégoriquement, ils ont tous dit que cela n'avait pas eu d'influence sur la moindre chose du design de notre voiture."
D'après le Times, Flavio Briatore est confiant au sujet de cette affaire. Pour l'Italien, il n'y a pas eu un "flux d'informations", contrairement à l'affaire d'espionnage impliquant Ferrari et McLaren. Il pense même qu'il est impossible d'empêcher des ingénieurs de quitter une équipe sans emporter avec eux de telles données.
Le Conseil Mondial de la F1 se prononcera sur cette affaire le 6 décembre prochain.

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