Les commissaires justifient la pénalité de Schumi
Tony Scott Andrews, Joaquin Verdegay et Christian Calmes, les commissaires de course de la FIA à Monaco, ont expliqué leur décision de rétrograder Michael Schumacher à la dernière place sur la grille de départ du Grand Prix, qui aura lieu ce dimanche.
Après avoir entendu l'ingénieur de course de l'Allemand, Chris Dyer, le team manager de Ferrari, Stefano Domenicali, le directeur technique de l'équipe, Rass Brawn, le directeur de course, Charlie Whiting, l'analyste des softwares de la FIA, Alan Prudom, et évidement Michael Schumacher, ils ont rendu leur décision.
"Après avoir fait le meilleur temps dans le premier secteur, le pilote a perdu du temps dans le second secteur, il est arrivé au virage 18 à vitesse lente, ou dumoins, différente de son tour précédent, et il a freiné à une telle force que ses roues avant, ce qui obligeait le pilote à reprendre le contrôle de sa voiture," expliquent les commissaires dans leur comuniqué de presse.
"Le pilote l'a fait sans percuté la barrière du virage 18. Le moteur de la voiture a callé, et la voiture a partiellement bloqué la piste."
"Après avoir comparé toutes les données [notament par rapport aux autres tours, NDLR], les commissaires ne trouvent pas de raison justifiable pour le pilote d'avoir freiner aussi anormalement, avec une pression excessive et inhabituelle à cet endroit du circuit, ils n'ont d'autre alternative que de conclure que le pilote a délibérément stoppé sa voiture sur le circuit pour les dernières minutrees des qualications, alors qu'il avait réalisé précédement le meilleur temps."
"Les commissaires ont décidé que les temps de qualifications de Michael Schumacher étaient annulés. Le résultat de cette décision est qu'il s'élancera de la dernière place de la grille."
Schumacher a donc enfreint le réglement sportif, et Ferrari n'a pas le droit de faire appel de la décision.