GP à Valencia réaction mitigée pour Alonso
L'annonce d'une deuxième course en Espagne, dans les rues de
Valencia, aurait dû réjouir Fernando Alonso. C'est grâce à ses
succès que la Formule 1 est devenue si populaire dans son pays, et
que l'organisation cette course a été rendue possible...
Mais s'il se réjouit pour le développement des sports mécaniques en
Espagne, cette course ne perturbera pas sa changera pas beaucoup de
chose pour lui... "Pour moi, ça ne fera pas une énorme différence,"
a expliqué Alonso lors de la conférence de presse aujourd'hui, à
Barcelone. "Nous avons 17, 18 ou 19 courses au calendrier, donc
nous allons dans tous les pays et nous sommes contents de courir,
où que ce soit."
"Maintenant nous aurons deux Grands Prix en Espagne, et c'est
agréable de voir à quel point tout s'est développé en Espagne
depuis quatre ou cinq ans. Il n'y avait même pas de couverture
télévisée il y a quatre ans, et maintenant il y a deux courses dans
le pays, donc c'est très spécial. Je suis content pour les sports
mécaniques en Espagne, mais pour nous il n'y a pas une grande
différence entre prendre l'avion pour Valencia ou pour
l'Italie."
Alonso n'a en effet jamais pu voir un Grand Prix d'Espagne avant
d'arriver en Formule 1 ! Il semble surtout déçu par le choix du
tracé, dans les rues de Valencia. Les équipes font beaucoup
d'essais dans cette ville... mais sur un circuit routier. Un
circuit qui a été rénové, et qui aurait pu prétendre à
l'organisation d'une course.
La solution logique aurait donc été d'aller sur cette piste, et pas
dans les rues de la ville... Le double champion du monde ne
comprend pas le choix qui a été fait, notamment pour des raisons de
sécurité.
"La direction que la Formule 1 a tenté de prendre au cours des deux
dernières saisons est d'améliorer la sécurité - on a modifié les
deux derniers virages à Barcelone - et de ralentir les voitures,"
estime Alonso." Maintenant nous avons un tracé dans en ville alors
qu'il y a un circuit à seulement 20 ou 30 kilomètres de
Valencia."
Et pour lui, le fautif est Bernie Ecclestone... "C'est un peu
difficile de comprendre ce que veut le patron de la Formule 1, mais
pour nous l'important est que la sécurité soit assurée, et nous
pourrons courir n'importe où."


