F1 - Vergne regrette sa stratégie

Jean-Eric Vergne a marqué les points de la huitième place au Grand Prix du Brésil, mais il pense qu'il aurait pu faire mieux avec une autre stratégie.
Jean-Eric Vergne a gagné beaucoup de places en début de course,
en remontant jusqu'au cinquième rang, mais il a pris les pneus
intermédiaires au moment où d'autres pilotes repassaient sur les
slicks. Il a changé de pneus à nouveau. Il a réussi une belle
remontée jusqu'au huitième rang, malgré des contacts avec son
équipier et avec Timo Glock.
Daniel Ricciardo a longtemps été devant son équipier mais il a
chuté dans le classement en fin d'épreuve, pour prendre la 13ème
place. Il regrette d'avoir repris des slicks juste avant l'arrivée
de la pluie.
Jean-Eric Vergne - 8ème
« C'est bien de finir huitième, mais je ne suis pas content
de moi, parce que j'ai pris la décision de rester longtemps en
pneus pour piste sèche et ça s'est avéré ne pas être la
bonne, » indique le Français. « L'équipe m'a donné
l'opportunité de faire la course comme je la voyais au mieux (...)
et j'ai appris beaucoup de leçons utiles. Si la pluie n'était pas
arrivée ça aurait été une superbe décision ! »
« Après que la voiture de sécurité soit rentrée, je me
préparais à tenter une manœuvre sur Glock, mais j'ai été piégé,
ceux devant moi ont freiné fort et je l'ai percuté, et je lui ai
déjà présenté mes excuses. Mon rythme en pneus slicks dans des
conditions humides était très bon. »
Daniel Ricciardo - 13ème
« Le départ était assez chaotique avec plusieurs voitures
qui sortaient de la piste et des gens à éviter, » indique
l'Australien. « J'ai réussi à gagner quelques places et mon
rythme semblait bon. Je tentais de m'accrocher à ceux de devant
parce que les conditions changeaient en permanence. »
« A environ mi-distance de la course, nous semblions être dans
un bon rythme, en étant à la huitième ou la neuvième place. Plus de
pluie est arrivée après mon premier arrêt pour des pneus pour piste
sèche neufs, donc j'ai dû revenir, ce qui évidemment m'a coûté du
temps. En des termes simples, il y a eu trop d'arrêts. »
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