F1 - Les moteurs seront sollicités à Silverstone

Publié le 2 juillet 2014 à 08:22
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 12:27
F1 - Les moteurs seront sollicités à Silverstone

Les groupes propulseurs vont subir des contraintes élevées à Silverstone, avec des pleines charges longues et une consommation dures à gérer.

Le circuit de Silverstone est l'un des plus rapides du championnat. Avec les nouveaux groupes propulseurs, les vitesses devraient être encore plus élevées.
« Silverstone se révèle être l’un des circuits les plus intéressants sur le plan du groupe propulseur, » explique Rémi Taffin, responsable des activités en piste de Renault Sport F1. « Le tracé britannique s’est affirmé comme un circuit où la puissance est reine et les blocs hybrides n’échapperont pas à la règle cette année. »
« En fait, les monoplaces 2014, avec leur couple élevé et leur faible niveau d’appuis aérodynamiques, devraient atteindre des vitesses encore plus importantes que celles vues les saisons précédentes. »

Des phases d'accélération très longues

Le groupe propulseur est sollicité durant une grande partie du tour. Il y a de longues phases d'accélération.
« Plus de 60% du tour se négocie à pleine charge, » souligne Taffin. « En réalité, du virage de Luffield à celui de Stowe, le moteur à combustion interne, le turbocompresseur, et le MGU-H opéreront à pleine puissance pendant près de 40 secondes. »
Il n'y a qu'une seconde de répit, à Copse : « Les ingénieurs motoristes Renault doivent alors relever le défi de faire fonctionner le propulseur comme un interrupteur qui s’ouvrirait et se fermerait de façon quasi-instantanée. »
« Seul le circuit de Spa-Francorchamps sollicitera les V6 turbo au maximum sur une telle distance. »

Le MGU-K bénéficie du premier secteur

Le MGU-H, qui récupère l'énergie de la chaleur de l'échappement, fonctionne à l'accélération. Le MGU-K, qui récupère l'énergie au freinage, profite de la nouvelle portion.
« Nous devons (...) nous assurer que le MGU-H alimente le MGU-K tout au long de la phase d’accélération, non seulement pour augmenter la vitesse maximale mais également dans le but de réduire la consommation, » explique Taffin.
« Le premier secteur (...) offre au MGU-K l’occasion de récupérer de l’énergie. En fait, cette nouvelle portion du circuit se révèle être du pain béni. Sans cela, le pourcentage élevé de pleine charge moteur rendrait la limite de 100 kg d’essence (...) très délicate à respecter. »

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