F1 - Sous le feu des critiques, Max Verstappen s'excuse...
Sous le feu des critiques, Max Verstappen s'est exprimé sur son coup de sang du Grand Prix d'Espagne de F1.
Le moins que l'on puisse écrire, c'est que Max Verstappen ne s'est pas fait que des amis lors du dernier Grand Prix d'Espagne de Formule 1...
Verstappen vs Russell : au clash !
Engagé dans un corps à corps musclé avec George
Russell en fin de course, le quadruple Champion du monde a
perdu son sang-froid en mondovision lorsqu'il
harponna la Mercedes de son "vieux rival" - ces deux-là n'en sont
pas à leur coup d'essai - en feintant de lui rendre la position,
sur conseil de son team.
Si le Néerlandais a finalement laissé passé le Britannique pour le
gain de la quatrième place, les commissaires de la
FIA le pénalisait de dix secondes pour avoir
provoqué le contact.
Outre les points perdus (10ème), il écopait de trois unités
de pénalité sur son permis, portant son score provisoire à
11. Soit à un point de la course de suspension.
Une bien lourde épée de Damoclès à supporter quand
on se bat déjà pour le titre mondial en portant tout un team
Red Bull sur ses épaules...
Des critiques en pagaille...
Le coup de sang de Verstappen, peu bavard après
l'arrivée, a eu le don de susciter l'ire et les critiques
de bon nombre d'observateurs à Barcelone.
"C’est la faute de George, qui n’a respecté que deux des trois
règles d’un dépassement correct, ce qui a permis à Max de rester
devant et d’éviter de céder sa place" a ainsi déclaré
Nico Rosberg, présent en Espagne en qualité de
consultant pour Sky Sports F1.
"Attendre son adversaire pour lui rentrer dedans comme une
forme de représailles est totalement inacceptable. Les règles
prévoient alors un drapeau noir", a-t-il ajouté au sujet
du pilote Red Bull.
Un son de cloche similaire du côté de l'ancien pilote F1
Johnny Herbert : "Max méritait un drapeau
noir. On ne peut pas laisser passer ce genre de comportement. Il y
a un moment où il faut envoyer un message clair.
Il
possède le meilleur instinct de course, mais il est souvent au
centre de polémiques. Là, c’était évident : il a ralenti
volontairement pour reprendre la position en s’aidant d’un contact
avec Russell. Ce qu’il a montré à Imola était incroyable.
Mais ce qu’il a fait ensuite en Espagne efface tout."
Norbert Haug, l'ancien vice-président de
Mercedes-Benz Motorsport, a plus
sèchement taclé Verstappen : "J’étais stupéfait. Je
n’arrivais pas à croire qu’un pilote de ce niveau puisse perdre son
sang-froid à ce point." [...] "Il est admiré, à juste
titre. Mais ce statut s’accompagne de responsabilités. Quand on est
au sommet, on doit aussi montrer l’exemple par son
attitude."
Le lundi suivant, Verstappen s'est finalement exprimé
sur ses réseaux sociaux : "Nous avons eu une stratégie
excitante et une bonne course à Barcelone, jusqu'à ce que la
voiture de sécurité sorte.
Notre choix de pneus
jusqu'à la fin et quelques manoeuvres après le re-start de la
voiture de sécurité ont nourri ma frustration, menant à une action
qui n'était pas correcte et qui n'aurait pas dû se
produire.
Je donne toujours tout ce que j'ai pour l'équipe et les
émotions peuvent être vives. On gagne ensemble, on perd ensemble.
Rendez-vous à Montréal."



