F1 - Comment Boullier a géré la blessure de Kubica

Lotus Renault a été très touchée par la blessure de Robert Kubica. L'équipe anglaise s'est avant tout souciée de la santé de son pilote mais elle a rapidement compris que son absence allait être longue qu'il fallait lui trouver un remplaçant.
Sur le site RACER.com, Eric Boullier explique qu'il a pris contact avec des pilotes le lendemain de la blessure de Kubica. « Cela peut sembler un peu froid, et il y avait un conflit, parce que d'un côté j'étais inquiet pour Robert, mais de l'autre je devais faire mon travail et avec notre leader absent, il fallait agir, » explique le patron de l'équipe.

Une décision collective

Très rapidement, deux noms ont émergé pour remplacer Robert Kubica: Nick Heidfeld et Vitantonio Liuzzi, les pilotes les plus expérimentés sur le marché. « Je pensais déjà à Nick, » précise Eric Boullier. « Je l'avais rencontré l'an dernier, et je l'avais apprécié. Mais avant de prendre une décision, il fallait en parler avec l'équipe. »
Les membres de Lotus Renault ont été informés sur la situation dès le lundi, le lendemain de l'accident. Le mardi, Boullier était au chevet de Kubica : « Je lui ai parlé des deux suggestions que j'avais en tête, » précise le Français.

Heidfeld, un choix évident

Lotus Renault a très rapidement choisi Heidfeld: « J'ai regardé tout ce que demandait James (Allison, le directeur technique) et il est devenu de plus en plus évident que Nick correspondait à tous les critères, » indique Boullier.
Le mercredi, l'équipe a annoncé que Heidfeld ferait des essais. Il était dans la voiture dès le samedi. « Quand il est arrivé, il faisait profil bas et il n'a pas voulu profiter de notre situation, » souligne Boullier. « Quand il est monté dans la voiture, nous avons vu sa façon de travailler et il était évident qu'il était le bon choix. »

Heidfeld est déjà le leader de l'équipe

Heidfeld a rapidement su endosser le rôle de leader : « Maintenant, Nick est totalement dans le rôle que Robert avait, dans le sens qu'il mène l'équipe, les ingénieurs écoutent ses idées et travaillent pour lui donner ce qu'il veut, » explique Boullier. « C'est comme s'il avait toujours été là. »
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