F1 - Barcelone est très dur pour les pneus

Barcelone est souvent considéré comme le circuit étalon pour l'aérodynamique. C'est également une référence pour la tenue des pneus.
« On dit souvent que Barcelone offre la représentation la plus précise de la forme qu'une saison va prendre, parce qu'une voiture performante à Barcelone devrait être performante partout, » explique Paul Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.
« La même chose est vraie pour les pneus, parce que le circuit espagnol est l'un des plus exigeants (…) de toute l'année. »

Des courbes rapides et peu de refroidissement

Le circuit a plusieurs courbes rapides, ce qui implique d'importantes contraintes latérales sur les pneus. Ils peuvent atteindre 130°C et avec une seule longue ligne droite, il peut être difficile de les faire redescendre en température.
« De virages longs et rapides comme le virage trois mettent une grande quantité d'énergie dans les pneus, en conséquence de quoi la dégradation est élevée, » précise Hembery.
« La surface de la piste est également assez abrasive, et les températures ambiantes peuvent être élevées, ce qui augmente la quantité d'énergie sur les pneus. »

Pas plus de trois arrêts cette année

La saison dernière, Fernando Alonso s'est imposé en faisant quatre arrêts à Barcelone. Pirelli va à nouveau proposer les pneus les plus durs de sa gamme cette année, les médiums (blancs) et les durs (oranges). Les pneus sont tous plus durs cette année, et le manufacturier ne s'attend pas à voir plus de trois arrêts.
« Par le passé nous avons vu jusqu'à quatre arrêts en Espagne, » rappelle Hembery. « Avec les changements que nous avons faits sur les pneus cette année, nous espérons maintenant voir pas plus de trois arrêts pour la majorité des pilotes. »