F1 - Alonso croît au retour de Ferrari

Fernando Alonso est persuadé que Ferrari peut rapidement retrouver les avant-postes. La Scuderia a l'habitude de progresser en cours de saison.
Ferrari n'a pas signé les performances espérées lors des trois premières courses de la saison. A eux deux, Fernando Alonso et Felipe Massa ont marqué moins de points que Sebastian Vettel. Alonso espère quand même des progrès à court terme, à l'image de ceux de McLaren ces dernières semaines.
« Nous savons que ça peut changer très vite, la Formule 1 a toujours été comme ça : dans une course, on a du mal à être dans le top cinq et à la suivante, on se bat pour la victoire, » explique le double champion du monde.
« Cette année ne fait pas exception à la règle : après les essais à Barcelone, McLaren était nulle part et depuis ils sont toujours sur le podium, avec une victoire en Chine. »
Des progrès à faire dans tous les domaines
McLaren a progressé en retirant des éléments qui posaient problème sur sa voiture. La situation est différente chez Ferrari: la F150° n'a pas de souci majeur, mais il faut l'améliorer dans plusieurs domaines.
« Trois courses ne permettent pas de porter un jugement définitif, » précise Alonso. « Mais ça ne veut pas dire que nous sous-estimons l'importance de la situation, loin de là. Nous devons travailler pour progresser sur tous les fronts. Le succès ne vient que quand tous les éléments sont au meilleur niveau : la voiture, la stratégie, les arrêts et tous les membres impliqués. »
Ferrari a l'habitude de revenir
Alonso croît au retour de Ferrari: « Dans le passé, j'ai vu, comme concurrent et comme membre, que la Scuderia sait se relancer, » précise l'Espagnol.
« Chez Renault en 2006, je me suis bâti une grosse avance en début de saison mais Ferrari a développé sa voiture et Schumacher est revenu à l'avant, en passant devant moins à deux courses de la fin. »
« L'an dernier, en Turquie et en Angleterre, on disait qu'il fallait se concentrer sur l'année suivante, mais nous n'avons pas abandonné et nous sommes restés dans la lutte jusqu'à la dernière course. »
Mais Alonso oublie que dans ces deux exemples, Ferrari a finalement perdu le championnat...
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