Dupasquier sait pourquoi Michelin est devant
Le début de saison semble être clairement à l'avantage de
Michelin. Deux victoires en deux courses, cinq places sur le podium
sur six posible, un top six à Sepang eniterement composé de piloes
en Michelin...
Le binôme Ferrari/Bridgestone est pour l'instant en retrait. A
Sepang, Barrichello a abandonné à cause de l'usure énorme de ses
pneumatiques arrière. Mais la baisse de régime de ce binôme
pourrait étonner. Pierrz Dupasquier, Directeur de la Compétition
chez Michelin Sport, pense connaitre les raisons de l'avantage pris
par les équipes équipées des gommes françaises.
"Jean Todt s'en est expliqué dans la presse," justifie Dupasquier.
"Il parle « d'un manque d'appui aérodynamique et d'un manque
d'adhérence au sol ». Très clairement, ses pneus n'ont pas
totalement répondu à ses attentes."
"Pour que les mêmes pneus parviennent à couvrir 350 kilomètres par
week-end, il faut, en plus des gommes, une architecture
appropriée," ajoute-t-il. "Avec des écuries différentes, c'est
autrement plus compliqué mais plus riche d'enseignements qu'avec un
seul type de véhicule. Comme je le dis souvent, la compétition est
un formidable laboratoire de recherche, mais faut-il encore qu'il y
ait compétition."
Michelin équipe sept des dix équipes. Bridgestone se contente de
Ferrari, Jordan et Mianrdi, mais ces deux dernières équipes
n'effectuent aucun développement pour le manufacturier japonais. En
choisissant de ne s'appuyer que sur Ferrari, Bridgestone de
beaucoup moins de données que Michelin, et en ce début de saison,
la firme Clermontoise en profite.


