Dennis et Alonso ne se parlent plus

Publié le 20 septembre 2007 à 10:33

La FIA a dévoilé hier les conversations tenues lors des deux réunions du Conseil Mondial concernant l'affaire d'espionnage: celle du 26 juillet dernier, où McLaren n'a pas été pénalisée, mais aussi celle du 13 septembre, où l'équipe anglaise a écopé d'une exclusion du championnat 2007 et d'une pénalité de 100 millions de dollars.
Lors de cette seconde réunion, les intervenants sont revenus sur l'épisode du Grand Prix de Hongrie et des tergiversations de McLaren dans la gestion en piste de ses deux pilotes pendant la qualification.
Alonso, pénalisé par les commissaires, s'est plaint de son statut dans l'équipe, et il l'a fait savoir à Ron Dennis. "La relation entre Fernando et moi-même est extrêmement froide," a reconnu le patron de McLaren. "Il y a une incompréhension. Fernando est persuadé que notre politique, qui consiste à donner à chaque pilote un traitement équitable, ne reflète pas correctement son statut de champion du monde. Il fonde cette affirmation sur le fait que son expérience et la connaissance de son ancienne équipe sont telles qu'il devrait être avantagé."
"On ne se parle plus"
Le matin du Grand Prix de Hongrie, Fernando Alonso a dit à ses patrons qu'il pourrait révéler des informations à la FIA. Ron Dennis a immédiatement prévenu Max Mosley, et quelques heures plus tard, Alonso a présenté ses excuses. "Il a demandé pardon pour sa colère, et j'ai mis cela sur le compte de la tension du moment, où il était très énervé."
Malgré les excuses d'Alonso, cet épisode a marqué un tournant dans la relation entre le pilote et son patron. "On ne se parle plus, mais ce n'est pas important," a précisé Ron Dennis. "Nous n'avons pas eu la moindre conversation depuis cet épisode."
Alors pourtant que le patron de McLaren niait cet état de fait, connu des journalistes, à chaque grand prix.
Dans la journée, Sportauto.fr fera un résumé complet de l'ensemble des transcripts rendus publics par la FIA.

Nos marques populaires Voir tout

Sport Auto