Le vainqueur du concours Sport Auto Abarth est...

Les dix finalistes avaient rendez-vous sur le circuit de La Ferté-Gaucher. Au programme, une journée de sélection pour remporter une Abarth 595 Turismo.
"Je me sens tel Charlie s’apprêtant à visiter l’usine de Willy
Wonka !" Le sentiment exprimé par Yasser, la veille du grand jour,
résume l’état d’esprit de nos finalistes: un peu de stress, lié à
l’enjeu, mais surtout l’excitation de participer à l’Abarth Day et
de rencontrer l’équipe de Sport Auto. De ce grand concours destiné à faire gagner une Abarth 595
Turismo, ils n’étaient plus que dix, sur un peu plus de 1 100
participants.
Découvrez dès à présent la vidéo de la finale du concours Sport
Auto-Abarth.
Apprentis pilotes
Un huissier avait, tout d’abord, tiré au sort cinquante
bulletins parmi les bonnes réponses. Puis un jury, composé de
membres de la rédaction de Sport Auto et de représentants d’Abarth
France, avait effectué la dernière sélection, en évaluant la
qualité des réponses à une question de motivation.
Mais à La Ferté-Gaucher, la dernière phase va se régler volant en
mains!
Qui dit circuit, dit briefing. "Qui n’a jamais roulé sur piste ?"
Une demi-douzaine de mains se lève. On explique quelques bases du
pilotage, position au volant, freinage dégressif, recherche de la
bonne trajectoire...
Passage du permis de conduire "piste"
Un concentré d’informations, qu’il faut mettre en pratique
immédiatement: la première épreuve consiste, précisément, à passer
une sorte de permis de conduire "piste".
En passager, un journaliste de Sport Auto vérifie que le candidat
n’est pas dangereux, met en pratique les conseils qui lui sont
donnés et se montre capable d’effectuer un freinage dégressif. Trop
facile? C’est toujours ce que l’on croit avant, tant les habitudes
de la circulation "normale" créent des réflexes qu’il est difficile
d’abandonner en piste. Oui, le pif-paf passe quasiment à fond (à
condition de prendre un peu de vibreur)... Et non, on ne rétrograde
pas avant de freiner!
Sans pression...
Christelle et Marjorie, les deux filles de la bande, s’en
sortent avec les honneurs. Bon, la première était venue avec son
propre casque, avouant adorer la conduite sportive, tandis que la
seconde admettait se faire plaisir au quotidien au volant de sa
Twingo RS... Place à Nicolas et Victor, deux pilotes instructeurs
d’Oreca, qui coachent individuellement chaque candidat durant la
matinée. Sans pression, juste pour le plaisir. Daniel en profite
pour améliorer son pilotage, bien qu’il lui arrive déjà de courir
en "historique" avec ses Abarth de collection.
L’ambiance est-elle à la guerre de tranchées entre nos finalistes,
sachant qu’un seul remportera la voiture?
Les écarts se creusent
Tout au contraire, en mode bronzage sur la pelouse ou autour des
tables du déjeuner, on parle voiture avec enthousiasme, on partage
ses expériences… quitte, peut-être, à faire bâiller quelques
conjoint(e)s. "Moi, mon trip, ce sont les randonnées sportives,
admet l’une d’elle en souriant. Mais j’adore voir mon compagnon
immergé dans sa passion."
Au risque de contrarier la digestion, on attaque directement le
slalom: un parcours alambiqué, un freinage imposé dans une zone
étroite, un tour de reconnaissance, et le chrono pour ennemi lors
du deuxième passage. Les écarts se creusent. Impossible à
rattraper?
Remise de clé au Mondial de l'automobile de Paris!
Non, car la dernière épreuve met en valeur la régularité, sur la
grande piste, plus que les aptitudes de pilote. Lorsque les
tableaux Excel ont rendu leurs résultats, chacun monte un peu tendu
vers la terrasse pour la remise des prix. "Quel que soit le
verdict, glisse Lucas, on aura passé une bonne journée..." Patrice
Duclos, directeur d’Abarth France, tend la coupe du vainqueur à
Nicolas Mijoule, très ému: "Pincez-moi!, réclame-t-il. J’ai du mal
à réaliser, malgré cette coupe à côté de moi. Je suis sur un
nuage!"
Il lui reste quelques semaines pour en descendre, puisqu’il viendra
prendre possession d’une 595 Turismo, conforme à sa commande, lors
du Mondial de
l’auto.
Photos: L.Villaron


