F1 - Susie Wolff réfute un « plan marketing »

Susie Wolff assure que sa présence chez Williams n'est pas un artifice marketing. Elle est persuadée que d'autres femmes pilotes vont percer.
A Silverstone, Susie Wolff a été la première femme à rouler dans
une séance officielle depuis Giovanna Amati en 1992.
L'Anglaise est l'épouse de Toto Wolff, qui était actionnaire de
Williams quand elle a rejoint l'équipe, et sa présence attire les
caméras. Elle assure cependant qu'elle est là grâce à ses
performances.
« Certains ont dit que c'était juste un plan marketing, »
a-t-elle déclaré au site officiel de la F1. « Mais Sir Frank
Williams ne mettrait jamais quelqu'un dans la voiture s'il n'est
pas assez bon. »
« Je sais quand je suis assez bonne quand je suis en piste,
parce que ma performance compte plus que mon genre. »
Les performances sont plus importantes que le genre
Seulement deux femmes ont pris le départ de Grands Prix depuis
la création du championnat. Pour Susie Wolff, le monde de la F1
n'est pour l'essentiel pas opposé à la présence de femmes pilotes,
mais les candidates sont surtout peu nombreuses à avoir le niveau
nécessaire.
« Je ne dirais pas qu'ils sont réticents, »
estime-t-elle. « C'est juste très basé sur la performance, et
il n'y a pas eu assez de femmes au bon niveau pour qu'on leur donne
une chance. »
« Et il y a quelques personnes dans le paddock qui sont contre
ça de toute façon. Bien, ils peuvent rester contre, mais tôt ou
tard ça arrivera et ils devront l'accepter. »
Peu de candidates
Le faible nombre de femmes à avoir accédé au sommet s'explique
également par le faible nombre de prétendantes selon Susie
Wolff.
« D'abord, je dirais qu'il n'y a pas de modèle pour les filles
qui veulent aller en F1, » précise-t-elle. « Cela mène au
deuxième problème : si vous n'avez pas assez de jeunes filles
qui font du karting, vous n'avez pas le meilleur chemin jusqu'au
sommet. »
« Mais je suis convaincue que ce problème va se résoudre tout
seul : Claire Williams (la patronne de Williams), est un
modèle, je suis un modèle, donc nous montrons que c'est possible,
et ça va en inspirer plus à suivre. Ce n'est pas suffisant d'être
juste une femme : il faut être bonne ! »


