F1 - Une seule séance va vraiment compter à Sakhir

La première et la troisième séance d'essais seront peu représentatives pour les équipes au Grand Prix de Bahreïn.
Les températures sont très élevées à Bahreïn mais les
qualifications et la course ont lieu au coucher du soleil. Les
conditions sont donc différentes de la première et la dernière
séance d'essais, et seule la deuxième permet aux équipes de
récolter des données représentatives pour le reste du week-end.
« Il fait très chaud, mais nettement plus frais la nuit lors
des qualifications et de la course, » souligne Nico
Hülkenberg. « Le soleil se couche au départ et nous nous
enfonçons dans les ténèbres. La première et la troisième séance
d'essais sont plus piégeuses que d'habitude avec des conditions peu
représentatives. Les variations de température sont assez
conséquentes et il faut garder cela à l'esprit quand on touche aux
réglages. »
« La deuxième séance d'essais est la plus importante en étant
programmée à un horaire similaire des qualifications et de la
course. Il peut aussi y avoir du vent par endroits et c'est un
élément à surveiller toute la semaine. »
Un refroidissement compliqué à anticiper
Le jour, la température ambiante a déjà atteint 38°C durant le
week-end de course, et celle de la piste était proche des 60°C. En
soirée, la température ambiante est autour des 30°C et celle de la
piste entre 30°C et 40°C. Quand les températures sont les plus
élevées, les équipes doivent augmenter les ouvertures pour le
refroidissement du moteur, ce qui nuit aux performances
aérodynamiques. Il est interdit de modifier les réglages de
refroidissement entre les qualifications et la course mais des
changements sont possibles durant un arrêt aux stands.
Pour les pneus, la difficulté en course est de gérer le changement
de température, sur un circuit où il y a de gros freinages, et donc
d'importantes relances. « Comme toujours, le défi
consiste à gérer les exigences pour la motricité sur une piste qui
évolue, avec des températures en baisse, sur l'asphalte le plus
rugueux de l'année, » précise Mario Isola, le responsable de
la compétition de Pirelli.


