F1 - Renault reste satisfaite de Monza

Renault a souffert à Spa et à Monza, mais l'équipe française est satisfaite des progrès effectués en Italie.
Les deux dernières courses ont été difficiles pour Renault. Nico
Hülkenberg et Carlos Sainz ont cumulé les pénalités, surtout autour
du groupe propulseur, et Haas serait revenue à hauteur du
constructeur français sans l'exclusion de Romain Grosjean en Italie. Renault a
cependant relevé la tête à Monza, même si Force India et Haas
étaient plus performantes sur cette piste. Cyril Abiteboul dresse
un bilan satisfaisant de cette course.
« Étant donnés les défis auxquels nous nous attendions avec
les caractéristiques de Spa et de Monza, ces circuits n’allaient
pas jouer sur nos forces, mais nous avons également dû faire face à
certaines pénalités : quelques-unes stratégiques, d’autres
davantage de notre ressort, » rappelle le directeur général de
Renault Sport Racing. « Enfin, tout cela est derrière nous et
nous avons quitté Monza en ayant retrouvé les points et une
meilleure maîtrise de nos performances. Nous avons cependant pu
voir à quel point la concurrence est relevée. Le peloton est
extrêmement dense et nous devons optimiser le moindre élément pour
préserver notre petite avance. »
Contrairement à Haas, Renault maintient le développement de sa
voiture cette année, mais l'essentiel des ressources est consacré à
2019 : « Aussi importantes soient cette année et notre
position au championnat, nous ne pouvons pas perdre de vue le
développement de la voiture de l’an prochain, » souligne
Abiteboul. « Nous développons la R.S.19 tout en finissant la
saison 2018. Nous devrons soigneusement gérer nos ressources pour
éviter toute baisse de régime sur ces deux projets. Nous y
attacherons une grande attention lors des prochaines manches en
cette fin d’année, mais nous sommes bien structurés et nous avons
les ressources nécessaires pour y parvenir. »
Monza s'est mieux passé que prévu
Les vitesses élevées de Spa et Monza demandent de la puissance,
un domaine où Renault a encore un déficit face aux équipes
motorisées par Ferrari et Mercedes. L'équipe était quand même plus
performante que ce qu'elle attendait.
« Ce n’était finalement pas un mauvais week-end, » estime
Nick Chester, le directeur technique châssis de Renault. « ous
avons fait progresser la voiture au fil des trois jours. Nous
pensions que nous serions en difficulté sur le circuit le plus typé
"moteur" de l’année, mais la voiture s’est avérée performante.
L’équilibre était bon et les nouvelles pièces ont fonctionné comme
nous le souhaitions. »
« Nous n’avions pas le rythme pour dépasser nos rivaux, mais
nous étions plus proches que prévu et c’est de bon augure avant
d’aborder des pistes plus sinueuses. »


