F1 - Hülkenberg : « Il faut nous donner du temps »

Nico Hülkenberg est satisfait des performances de Renault en 2018. Il pense que le constructeur a besoin de temps pour retrouver le sommet.
Renault a pris la quatrième place du championnat en 2018,
l'objectif qui avait été fixé avant la saison. Nico Hülkenberg est
satisfait des performances de son équipe et il voit encore une
marge de progrès.
« Dans l'ensemble, la saison a été bonne, » a déclaré
l'Allemand à Auto Motor und Sport. « L'équipe a grandi et elle a
progressé significativement. »
« Il y a plusieurs éléments positifs, mais il y a aussi des
domaines dans lesquels nous n'avons pas été assez bons. Nous avons
encore un gros travail. »
Renault veut surtout améliorer son châssis, en difficulté dans
les virages rapides, mais Hülkenberg pense que
les progrès se joueront plus sur des détails que sur un élément
isolé.
« En Formule 1, c'est l'aérodynamique qui compte le plus,
c'est de là que viennent surtout les performances, » explique
Hülkenberg. « Les nouveautés n'ont pas toujours marché comme
prévu, nous avons encore des progrès à faire sur le moteur et sur
le châssis. Il n'y a pas une ou deux grosses choses, il faut juste
améliorer chaque détail. »
Renault a besoin de temps
Renault veut jouer le championnat à l'horizon 2020-2021. La
saison 2020 sera la cinquième de Renault depuis son retour. Red
Bull a attendu sa sixième saison pour être titrée, et Mercedes la
cinquième, et les deux équipes ont profité de changements de
règlements pour y parvenir.
« Cela fait trois ans que Renault est revenue, » rappelle
Hülkenberg. « Cela signifie que nous arrivons à la moitié du
projet global, et à la fin, Renault veut être au sommet. »
« Chez Mercedes, Ferrari et Red Bull, il a fallu autant de
temps. Il faut nous donner du temps. Personne ne bat tout le monde
dès son arrivée en Formule 1. Les choses sont devenues trop
complexes. Il faut d'abord trouver les bonnes personnes. Cela prend
du temps. »
Nico Hülkenberg espère un nouveau bond en avant en 2018, plus en
termes de performances que de position au championnat. Comme son
patron, Cyril Abiteboul, il espère que l'écart sera réduit de moitié.
« Personne ne sait vraiment ce que les nouveaux ailerons avant
vont donner, » estime-t-il. « Ce n'est pas une remise à
zéro, plutôt une petite relance. Vu que nous sommes une équipe
d'usine, nous devons affirmer notre volonté de nous rapprocher de
l'avant. A la dernière course, nous étions entre une et deux
secondes des top teams. Nous devons au moins essayer de réduire cet
écart de moitié. »


