F1 - Montréal montrera le vrai niveau de Renault

Renault pense que le Grand Prix du Canada permettra de voir l'ampleur de ses progrès depuis le début de la saison. Le groupe propulseur a été fiabilisé.
Lors des dernières courses, Renault Sport F1 a apporté plusieurs
modifications pour mieux faire fonctionner son groupe propulseur et
combler l'écart avec Mercedes. La dernière phase de ces évolutions
est prévue pour ce week-end à Montréal.
« Au début de la saison, nous avions affirmé que nous aurions
effacé notre retard et serions ‟revenus” à partir du Grand Prix du
Canada, » rappelle Rémi Taffin, en charge des opérations en
piste de Renault Sport F1.
« Lors des quatre dernières courses, nous avons apporté
plusieurs nouvelles évolutions et toucherons au but à Montréal.
Pour la première fois de la saison, nous allons pouvoir
véritablement nous mesurer à la concurrence. »
Une épreuve qui montrera la hiérarchie
Avec des vitesses élevées et 55% du tour à pleine charge,
Montréal devrait permettre de voir la véritable hiérarchie entre
les motoristes. Renault y voit un révélateur de son niveau.
« Même si nous savons que la concurrence est extrêmement rude,
nous nous rendons à Montréal animés d’un état d’esprit
positif : nous donnons toujours le meilleur de nous-mêmes pour
triompher en piste, » indique Taffin.
« Nous devons certes faire preuve de réalisme et d’humilité,
mais ce Grand Prix sera un excellent révélateur pour voir à quel
point nous avons su rebondir après des essais hivernaux délicats
ainsi que le travail qu’il reste à accomplir. »
Le circuit est dur pour les groupes propulseurs
Les nouveautés ont pour but de rendre le groupe propulseur plus
fiable et d'améliorer encore sa souplesse, sur une piste où la
consommation et le MGU-H seront importants.
« Nous introduirons de nouveaux développements au Canada,
principalement conçus pour améliorer la fiabilité, » précise
Taffin. « Des mises à jour des logiciels sont également
prévues afin de progresser toujours plus en matière de souplesse du
propulseur ainsi que de gestion de l’énergie. »
« Toutes ces évolutions se révéleront fort utiles à Montréal,
le circuit proposant le défi le plus exigeant pour les groupes
propulseurs depuis le début de la saison. Nous flirterons
véritablement avec la limite de la consommation. »
Les soucis de Monaco sont corrigés
Sebastian Vettel, Jean-Eric Vergne et Daniil Kvyat ont abandonné
suite à des soucis venant du groupe propulseur à Monaco. Ils ont
tous été identifiés et corrigés.
« Nous avons notamment étudié la panne sur la monoplace de
Vettel, et en avons identifié son origine : elle provenait
d’un problème mécanique situé au niveau du MGU-H, » explique
Taffin. « Nous avons renforcé les contrôles en fin de chaîne pour
rendre le composant plus robuste. »
« Avec Toro Rosso, nous avons analysé en détails les soucis à
l’échappement. Nous avons affiné notre diagnostic et amélioré notre
compréhension globale du système d’échappement ainsi que de son
comportement au sein de la monoplace. »


