F1 - Le Paul Ricard, un véritable défi technique

Le circuit du Castellet représente un vrai défi technique pour les pilotes. Ses dégagements et son cadre en fond une course unique.
La Formule 1 sera au Paul Ricard ce week-end. Le tracé offre de
longues lignes droites, comme Montréal, mais les courbes y sont
plus variées. Nico Hülkenberg aime le rythme offert par ce
circuit.
« J'y ai beaucoup roulé avec différentes voitures dans le
passé, y compris pour mon premier Grand Prix de France l'an
passé, » se souvient l'Allemand. « Ce tracé possède un
bon rythme et des caractéristiques peut-être assez similaires à
celles de Montréal avec des vitesses de pointe élevées et de
longues lignes droites débouchant sur d'énormes freinages. »
« Le premier secteur est assez étroit et c'était animé l'an
dernier au premier virage. Le deuxième secteur contient une longue
ligne droite entrecoupée d'une grosse chicane. Enfin, le troisième
commence par Signes, une courbe très rapide et amusante, avant de
se poursuivre par un enchaînement complexe menant à la ligne droite
des stands. »
La piste est technique
Le virage de Signes est l'un des plus rapides de la saison.
Cette courbe à droite suit la longue ligne droite. Alexander Albon
est impatient de le découvrir avec une F1 : « J'aime la piste
et le virage de Signes devrait être impressionnant dans une F1,
donc je suis certain que je vais le sentir dans le cou, »
explique le pilote Toro Rosso. « C'est l'un des virages avec
les forces les plus élevées de l'année. Ce devrait être fun en
qualifications, en particulier parce que le cirage est un peu
incliné. »
Sergio Pérez juge le Paul Ricard complexe, notamment dans la
séquence après Signes : « C'est un circuit difficile parce
qu'il y a plusieurs trajectoire possibles en courbe, ce n'est pas
facile de trouver la meilleure, » explique le Mexicain. « Ma partie
préférée du circuit le virage 11 (le Beausset) : le double droite
avec une double corde. On sort la compression dans le virage et
c'est vraiment une partie agréable du tour. »
Daniel Ricciardo estime aussi que le Castellet est difficile pour
les pilotes : « Les virages longs et techniques constituent un
véritable défi, tout comme les nombreuses opportunités de
dépassement, » souligne le pilote Renault. « Nous
chercherons à tirer profit de chacune d'entre
elles ! »
Max Verstappen pense de son côté que le circuit est atypique « Ce
n'est pas une piste facile, avec des entrées de courbe très larges,
ce qui est différent de la plupart des autres circuits, »
explique le Néerlandais. Danil Kvyat estime que le circuit
propose plusieurs défis : « Le Ricard est une piste
rapide et comme au Canada, la vitesse de pointe va compter, mais il
y a aussi beaucoup de virages rapides et une partie
technique, » souligne le Russe.
Des dégagements uniques
Le Paul Ricard est atypique en raison de ses dégagements. Pas
d'herbe ou de graviers mais des zones asphaltés, qui ont inspiré de
nombreux circuits. « Les installations sont très modernes
avec de gros dégagement et des bandes colorées, où le mec en charge
de la peinture est devenu un peu fou ! » s'amuse Alexander
Albon.
Ces lignes bleues et rouges sont plus adhérentes et elles ont
vocation à freiner les voitures. Daniel Ricciardo s'apprête à
rouler dans un cadre très différent des deux dernières
courses. « Nous arrivons au Castellet après deux courses
disputées à Monaco et à Montréal, des tracés non permanents où les
murs sont proches et la marge d'erreur infime, » explique
l'Australien. « En France, les risques sont beaucoup plus
faibles étant donné la largeur de la piste. Cela peut sembler
aseptisé en comparaison, mais la course avait été plutôt excitante
l'an dernier... Cela compense ! »
Lance Stroll n'aime pas vraiment ces dégagements : « Le
circuit Paul Ricard est presque à l'opposée de Montréal, »
explique le Canadien. « Il y a d'immenses dégagements et c'est
une expérience très différence. Je n'aime pas ça parce que si on
sort large, on s'en sort assez facilement. C'est juste moins dur
pour les pilotes. »
Un cadre particulier
Le Grand Prix de France veut devenir une course qui symbolise la
Côte d'Azur. Les pilotes ont apprécié ce cadre l'an dernier, même
si le trafic a posé problème.
« Cette course reste nouvelle et je dois encore bien découvrir le
lieu, » estime Sergio Pérez. « C'était bien de voir
autant de supporters l'an dernier. C'est important de rouler dans
des pays qui aiment notre sport. Je me souviens qu'il y avait
beaucoup d'intérêt et une bonne ambiance grâce aux supporters, même
si il y avait beaucoup de trafic. »
Alexander Albon partage cette opinion : « J'aime ce coin de la
planète, le cadre est fantastique, donc j'espère qu'ils auront
réglé les soucis de trafic pour arriver et repartir ! »
indique-t-il.
Max Verstappen est heureux de rouler en France : « C'est bien
d'avoir un Grand Prix en France, » indique le pilote Red Bull.
« C'est une piste historique connue pour sa sécurité, elle
attire beaucoup de supporters qui aiment le championnat et c'est
fantastique à voir, surtout pour Pierre (Gasly). »
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