F1 - Ricciardo a subi une petite opération

Daniel Ricciardo n'a pas vraiment pu fêter son succès au Grand Prix de Chine. Après son retour en Angleterre, il a subi une opération mineure à la lèvre.
« J'ai dû subir une petite opération, » explique l'Australien sur le site de Red Bull. « J'ai eu une chose étrange sur ma lèvre à Bahreïn, (...) je me suis mordu, et ça a dû s'infecter, ou quelque chose dans le genre, parce que je n'ai pas arrêté de me mordre. Donc il a fallu enlever ça. »
Ricciardo avait trop de choses à faire pour célébrer sa victoire : « Il m'a fallu cinq jours pour revenir à Monaco (où il réside), » explique-t-il. « J'aimerais raconter des histoires de fête folle pendant trois jours, mais les célébrations n'ont pas été très mouvementées. J'ai fait plusieurs vols en avion dans la nuit après la course et je suis allé directement à l'usine de Red Bull Racing à Milton Keynes, pour passer du temps dans le simulateur. »

Ricciardo a douté dans les derniers tours

Daniel Ricciardo a gagné grâce à sa stratégie à Shanghaï. Il a fait un deuxième arrêt quand la voiture de sécurité est intervenue. Il n'était que sixième mais il a profité de ses pneus plus frais et plus tendres pour enchaîner les dépassements, et il a aussi bénéficié d'une erreur de Max Verstappen. Ce n'est qu'une fois à la première place qu'il a commencé à douter.
« Après avoir pris la tête, j'avais du mal à croire qu'il restait 11 tours, » explique-t-il. « Que fallait-il faire en 11 tours ? D'abord j'ai attaqué pour creuser l'écart, mais après j'ai commencé à gérer la situation, et c'est là qu'on commence à se poser des questions. »
« L'adrénaline est forte quand on a la carotte de la victoire agitée devant soi, on se demande ce qui va venir. C'est plus facile de piloter à la limite. On est beaucoup plus présent. »
Il a craint un nouveau souci sur son moteur : « La veille, j'avais eu la casse de turbo, donc à chaque fois que j'entamais la longue ligne droite dans ces 11 derniers tours, j'espérais ne pas entendre le même bruit étrange que la veille. Quand on assure et qu'on gère un écart, on commence à penser à ce genre de choses. »