F1 - Red Bull attend les nouveautés de Renault

Red Bull espère que Renault pourra apporter les nouveautés sur son moteur à Montréal. L'équipe sent que son châssis est en progrès.
Red Bull a fait des progrès sur son châssis à Barcelone.
L'équipe attend maintenant de faire évoluer son moteur. Renault a
prévu de grosses nouveautés en cours de saison sur son groupe
propulseur. Elles semblent être prévues pour Bakou mais Red Bull
espère les avoir une course plus tôt, à Montréal.
« Ca semble être en cours, » a déclaré Christian Horner, le
patron de l’équipe, au site officiel de la F1. « Ils disent
que ça sera le troisième moteur (de l’année) et ça dépend de quand
on lance ce moteur. Evidemment, nous espérons que ce sera le plus
vite possible. Nous espérons que ce ce sera
Montréal. »
« Nous allons à l’église toutes les semaines pour prier pour
que ça arrive le plus vite possible. »
Red Bull a amélioré son châssis
Si Red Bull a tant besoin de ces nouveautés, c'est surtout parce
que le début de la saison n'a pas collé aux attentes fixées en
début d'année : profiter du nouveau règlement pour retrouver le
sommet. C'est surtout du côté du châssis qu'il faut faire des
progrès.
« C’est un énorme changement de règlement et il faut
reconnaître que Mercedes et Ferrari ont fait un meilleur travail
que nous pour interpréter ces règlements et les exploiter, »
indique Christian Horner. « Nous avons eu quelques soucis de
corrélation (entre les simulations et la piste) que nous comprenons
maintenant. Nous avons un bon rythme de développement, mais
évidemment il faut travailler deux fois plus pour
revenir. »
Red Bull pense que les nouveautés de Barcelone sont efficaces :
« Les premiers signes sont assez positifs, mais comme avec
toute nouveauté, il faut les digérer avant de pouvoir apporter un
verdict final, » précise Horner. « A Barcelone, nous
étions dans le processus d’ajustements en modifiant les réglages
pour voir ce qui marche le mieux. » Ce travail doit encore ce
poursuivre : « En général, quand on apporte quelque chose
d’important, c’est rare que ça marche immédiatement en le mettant
sur la voiture. Tout doit marcher en harmonie avec les autres
pièces. Mais nous voyons déjà que nous sommes plus proches. A
seulement quelques dixièmes de Ferrari et à environ sixièmes de la
référence, Mercedes. Et nous sentons qu’il y a vraiment un plus
gros potentiel qui ouvrira plus de voies que nous pourrons
exploiter dans les prochaines courses. »
Faut-il voir dans ce début de saison la fin de la touche magique
d'Adrian Newey, le grand responsable technique ? « Je ne
crois pas, » assure Horner. « Oui, il a partagé son temps
entre (Red Bull) Advanced Technologies (où il travaille sur
d’autres projets) et la Formule 1, mais il a énormément travaillé
sur cette voiture, et il est entouré par une équipe incroyablement
talentueuse. »
Pour le moment, Red Bull est esseulée à la troisième place :
« Nous sommes un peu dans un no-man’s land, » reconnaît
Horner. « Nous essayons de commencer à jouer avec les grands
garçons ! Et si nous y parvenons, un de nos pilotes déterminera
peut-être ce qu’il se passera au championnat des pilotes. Parce que
si on a cinq ou six pilotes qui se battent pour une victoire sur un
week-end de Grand Prix, ça créé une dynamique un peu
différente. »


