F1 - Comment Red Bull a fait marcher sa stratégie

Publié le 24 septembre 2014 à 14:10
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 12:09
F1 - Comment Red Bull a fait marcher sa stratégie

Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo ont réussi à reprendre l'avantage sur Fernando Alonso grâce à un pari stratégique et à la voiture de sécurité à Singapour.

Les pilotes Red Bull avaient prévu de faire trois arrêts à Singapour. Les circonstances ont fait changer la stratégie.
Fernando Alonso a doublé Sebastian Vettel dans les stands, et l'équipe a modifié sa stratégie. Le but initial était de faire passer Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo sur les pneus les plus durs au deuxième arrêt, afin qu'ils soient décalés par rapport à Fernando Alonso.
« C'était une course stratégique difficile parce qu'une fois que Fernando a pris l'avantage avec les pneus tendres, nous avons mis les deux pilotes sur les pneus durs pour tenter quelque chose de différent, » indique Christian Horner, le patron de l'équipe, sur le site de Red Bull.

La voiture de sécurité a poussé à ne plus s'arrêter

L'intervention de la voiture de sécurité a ensuite poussé Red Bull à faire un arrêt de moins. Fernando Alonso a dû faire un troisième arrêt, puisqu'il n'avait pas encore pris les pneus les plus durs, durant son intervention, et il s'est retrouvé derrière Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo.
Puisque les pilotes Red Bull avaient déjà utilisé les deux types de pneus, ce que le règlement impose, ils ont tenté de ne plus passer aux stands. Ils ont réussi à contenir Fernando Alonso.
« Quand la voiture de sécurité arrive au pire moment possible, vous imaginez si vous pouvez aller à la fin et tenter de garder la place, ce que nous avons fait, » souligne Horner.

Deux arrêts enchaînés en quelques secondes

A Singapour, Red Bull s'est également illustrée en enchaînant les premiers arrêts de Sebastian Vettel et de Daniel Ricciardo au même tour, une performance risquée pour les mécaniciens.
« Les deux pilotes avaient un peu de mal avec leurs pneus, » explique Horner. « Il y avait juste l'écart suffisant, nous l'avons fait et les mécaniciens ont fait leur boulot, ce qui était fantastique. »
« C'est bien plus difficile, il y a cette pression en plus sur les mecs en sachant qu'il y en a un autre qui arrive, ils peuvent voir quand ils sont tous les deux dans les stands en même temps. Je pense qu'il y avait environ six secondes d'écart. Ca oblige à se concentrer. »

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