F1 - Mercedes n'a pas résolu tous ses soucis

Mercedes a travaillé jour et nuit pour résoudre ses problèmes à Monaco. L'équipe a progressé à Montréal, mais elle a encore eu des soucis.
Mercedes a vécu son plus mauvais week-end de la saison à Monaco,
avec aucun pilote sur podium, une première cette saison. L'équipe
s'est parfaitement relancée à Montréal : un doublé, là encore son
premier de l'année. Même si elle a profité des soucis des pilotes
Ferrari, Mercedes a énormément travaillé pour résoudre les
problèmes.
« Après Monaco, nous avons compris assez rapidement pourquoi
le dimanche s'est passé comme ça, » a expliqué Toto Wolff, le
patron de Mercedes Motorsport, au site officiel de la F1.
« Mais il fallait aussi comprendre le (jeudi) et le samedi, et
c'était un peu plus compliqué. »
« Un groupe d'ingénieurs s'est rassemblé pour évaluer ce qu'il
s'était passé. Depuis Monaco, la lumière est restée allumée 24
heures sur 24, sept jours sur sept, le simulateur a fonctionné 24
heures sur 24, sept jours sur sept. Il n'y a pas de baguette
magique dans ce championnat, il faut analyser les données et en
tirer les bonnes conclusions. »
« Nous n'avons négligé aucun aspect : l'aéro, l'équilibre
mécanique, le travail sur les réglages, les pneus en eux-même, et
le pilotage. Tout ! »
Mercedes a demandé à plusieurs départements de travailler en
harmonie : « La tête du groupe était composée de
peut-être six à huit personnes, » précise Wolff. « Avec
tous les groupes sous leur responsabilité, qui ont ensuite fait un
travail acharné et tiré les bonnes conclusions, ça fait pas mal de
monde. La base d'une voiture est très sophistiquée et les éléments
interagissent entre eux. »
Le travail n'est pas terminé
L'ampleur du travail effectué à Monaco et le résultat de
Montréal ne fait pas croire à Mercedes que la situation est
désormais totalement sous contrôle. Ferrari aurait peut-être été
une menace sans les soucis de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen,
et Mercedes n'a pas encore toutes les réponses à ses questions.
« Je n'ai jamais senti ça, » tempère Wolff. « Monaco
paraissait un peu terme, mais nous ne sommes pas tombés dans la
dépression, et maintenant Montréal parait assez exceptionnel, mais
je ne dirais pas que tous les problèmes sont résolus. »
« Nous comprenons beaucoup mieux la situation, et ça veut dire
que nous avons beaucoup de données, mais maintenant nous devons
penser à Bakou. »
Lorsque Toto Wolff a été interrogé sur les causes de ce bond en
avant de Lewis Hamilton, sa réponse a été claire : « Beaucoup
d'adhérence ! » a-t-il souligné. Sans surprise, c'est une
meilleure gestion des pneus, le principal souci de l'équipe, qui a permis à Mercedes de
progresser, mais tout n'est pas résolu : « Lewis a eu de plus
en plus d'adhérence pendant les qualifications, alors qu'à
l'inverse, la voiture de Valtteri (Bottas) a perdu de l'adhérence,
sans raison évidente. Il reste des points
d'interrogation. »


