F1 - Mercedes se méfie de Ferrari et Honda

Mercedes pense que les moteurs de Ferrari et de Honda seront de vrais menaces cette année. Le motoriste pense pouvoir faire des progrès.
Mercedes domine largement depuis la saison 2014, grâce à
l'avantage apporté par son groupe propulseur. Le motoriste ne se
repose pas sur ses lauriers et il craint ses rivaux cette
année.
« Personne ici ne part du principe que nous allons
gagner, » a déclaré Andy Cowell, le responsable de la division
moteurs de Mercedes, selon la BBC. « Tout le monde ici part du
principe que nous allons être battus par Ferrari, et Honda est une
grosse menace. »
Cowell ne mentionne pas Renault mais Honda, pourtant nettement
dominé par le constructeur français l'an dernier. Pour lui, les
débuts du constructeur japonais ont été trompeurs, de nombreux
problèmes masquant le vrai niveau du groupe propulseur.
« Ils sont arrivés rapidement et ils ont appris devant tout le
monde mais ils sont très déterminés et associés à McLaren, qui est
très déterminé, » souligne Cowell. « Nous savons
exactement comment McLaren fonctionne, autour d'une approche basée
sur les données, donc ils vont faire de gros, gros
progrès. »
Mercedes peut aussi progresser
L'avantage de Mercedes a été assez net ces deux dernières années
mais les groupes propulseurs restent récents, avec des technologies
qui ne sont pas encore totalement maîtrisées. La marge de progrès
reste donc importante.
« Nous avons fait de gros progrès au cours des deux dernières
années, » souligne Cowell. « Je ne vois pas ça s'arrêter.
Je ne pense pas que qui que ce soit ici pense que nous avons
atteint la limite. »
L'un des principaux progrès apportés par les groupes propulseurs
est sur l'efficacité énergétique, la quantité d'énergie obtenue
avec une unité de carburant, devenue capitale avec uniquement 100kg
de carburant par course. L'efficacité était de 29% avec les V8
atmosphériques, similaire à une voiture de série. Elle est
désormais de 45% avec le V6 turbo, et elle dépasse les 50% quand
les systèmes hybrides sont en action. C'est mieux qu'un moteur
diesel, dont l'efficacité est autour de 38%.
« L'efficacité énergétique s'est améliorée en 2015, elle va
peut-être s'améliorer en 2016, et ça va clairement s'améliorer à
l'avenir, » souligne Cowell. « Le niveau d'efficacité
énergétique que nous avons est époustouflant si on prend du recul.
Et nous pouvons appliquer ça au monde de l'automobile de série sans
perdre cette efficacité élevée, ça sera énorme. »


