F1 - Hamilton espère être avantagé par les radios

La FIA a interdit d'utiliser les radios pour aider les pilotes dans leur performance, notamment en leur donnant des indications par rapport à leur équipier, ce que Mercedes faisait beaucoup. Lewis Hamilton pourrait tirer profit de cette décision.
« Je l'espère, » a déclaré l'Anglais à Sky Sports News. « Je me rappelle quand on était en kart, la chose cool est que vous n'avez pas la moindre donnée. Donc personne ne pouvait voir où j'étais rapide. »
« Maintenant vous avez tant de données que vous pouvez tout voir, chaque chose que je fais, chaque petit truc que j'ai. Chaque pilote dans chaque équipe verra ça de son équipier, mais j'espère que c'est un pas dans l'autre sens. »

Plus d'informations à retenir

De son côté, Nico Rosberg a souvent demandé des conseils aux ingénieurs, et un message radio où il le faisait a été diffusé durant les essais à Hockenheim. Il salue pourtant ce changement, qui renforce le rôle du pilote et le nombre d'informations à retenir.
« Je pense que ça peut rendre ça beaucoup plus intéressant parce que c'était presque 100% de communication radio, maintenant ils ne peuvent plus me dire que 20%, » souligne l'Allemand. « Donc c'est un gros changement. »
« (Mardi), j'étais à l'usine à Brackley, dans le simulateur, toute la journée, en testant toutes ces procédures parce que je dois me rappeler de beaucoup plus de choses. Mais je pense vraiment que c'est bien. »

Le spectacle pourrait être amélioré

Cette décision pourrait même améliorer le spectacle, puisque les pilotes ne pourront plus s'adapter aux réglages d'un équipier dans un duel, en n'ayant plus la possibilité de les connaître.
« Il y a eu une course plus tôt dans la saison où j'étais derrière Lewis en tentant de le doubler et son équipe d'ingénieurs a fait un superbe travail parce que quand je passais sur le mode boost, ils lui disaient et il faisait tout simplement la même chose, » explique Rosberg. « Donc nous avions toujours le même boost et je n'ai jamais pu faire la différence. »
« C'était peut-être à Bahreïn ou Barcelone, ou même les deux. »