F1 - Pirelli doute des essais pour 2017

Publié le 28 septembre 2016 à 12:30
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 07:42
Pascal Wehrlein

Les monoplaces utilisées pour le développement des pneus pour 2017 ne génèrent pas assez d'appuis aéro. Pirelli et les équipes travaillent sur le sujet.

Pirelli va-t-elle devoir mettre toutes données des essais pour 2017 à la poubelle ? Le manufacturier s'inquiète en tous cas de leur valeur. Mercedes, Red Bull et Ferrari effectuent ces essais. Le règlement va beaucoup changer, avec des appuis supplémentaires et des pneus plus larges.
Pour que ces essais soient effectués dans les meilleures conditions possibles, les équipes utilisent des monoplaces de la saison 2015 modifiées afin qu'elles génèrent plus d'appuis. Ferrari a adopté un aileron arrière plus bas et plus large, Mercedes a modifié l'aileron avant et les trois équipes ont aussi fait des changements sous la monoplace. Pirelli craint que les modifications ne soient pas suffisantes pour que les données recueillies soient vraiment utilisables.
« Ca dépend de si on prend en compte début 2017 ou fin 2017, » a expliqué Mario Isola, le manager de Pirelli Motorsport, à Autosport. « Il manque probablement 20% (d'appuis). En 2017, nous aurons un développement assez gros sur les voitures, ce qui signifie que nous sommes encore plus loin de cet objectif. »
Sans une monoplace qui génère les mêmes appuis, Pirelli a du mal à choisir les bons pneus : « Le problème de ne pas avoir le bon niveau d'appuis est qu'on ne met pas le pneu au niveau de difficulté nécessaire et attendu pour l'année prochaine, » précise Isola.
« On évalue une dégradation qui n'est probablement pas la bonne parce que quand les performances et les appuis augmentent, on a une dégradation plus forte. »

Pirelli espère trouver une solution rapidement

Pirelli espère que les trois équipes pourront augmenter les appuis des monoplaces utilisées pour les essais. Elles développent de nouvelles pièces pour y parvenir.
« Nous travaillons avec les équipes pour avoir une voiture qui peut générer plus d'appuis, » déclare Mario Isola, sans préciser si cela sera possible dès les prochains essais.
Une solution doit être trouvée très vite puisque cinq des 10 séances prévues ont déjà eu lieu : « Nous n'avons pas beaucoup de temps, » souligne Isola. « Elles savent qu'elles doivent réagir vite et nous savons qu'elles font de leur mieux. Ce n'est pas facile pour elles d'avoir ce genre de voiture, si différente de la voiture 2017. C'est un gros travail et nous faisons confiance aux équipes pour le faire. »

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