F1 - Les pénalités simplifiées en 2019

Les pénalités liées au groupe propulseur seront revues en 2019. Les grilles seront plus simples à définir et les pilotes devront rouler en qualifications.
Les pénalités sur la grille de départ sont devenues très
fréquentes. Cette année, il n'y a qu'à Marina Bay et Yas Marina
que les pilotes se sont élancés dans l'ordre exact donné par
les qualifications. Les pénalités les plus complexes sont celles
liées au quota du groupe propulseur, puisqu'elles sont souvent
importantes. Quand plusieurs pilotes sont pénalisés, définir la
grille peut devenir un véritable casse-tête.
Cette année, une première simplification a été apportée. Dès qu'un
pilote était pénalisé d'au moins 15 places, il était envoyé en fond
de grille, si ces places de pénalité étaient liées à des
changements de pièces sur le groupe propulseur. Dans le cas où
plusieurs pilotes étaient pénalisés, ils s'élançaient dans l'ordre
où les pénalités étaient données. Le vendredi matin, il pouvait
donc y avoir plusieurs pilotes qui attendaient à la sortie des
stands pour prendre la piste, puisque le dernier à prendre la piste
était le dernier à commettre l'infraction... et il se retrouvait
donc dernier sur la grille.
A partir de 2019, le principe va être revu. Quand un pilote aura au
moins 15 places de pénalité liées à des changements sur son groupe
propulseur, il sera toujours envoyé en fond de grille, mais
plusieurs pilotes sont dans ce cas, ils s'élanceront dans l'ordre
déterminé par la séance de qualifications. Cela aura également
l'avantage d'inciter les pilotes à rouler en qualifications,
puisqu'il est plusieurs fois arrivé que certains ne fassent pas de
tour rapide en Q2, se sachant pénalisés.
- Le calendrier 2019 de la Formule 1
Plusieurs changements ont été faits en 2018
Le détail de l'application des places de pénalité ne changera
pas en 2019. Depuis 2018, les dépassements de quotas ne sont plus
exactement pénalisés de la même manière.
Jusque là, si un élément, comme le moteur, été limité à quatre
exemplaires par an, l'utilisation d'un quatrième entraînait une
pénalité de 10 places. Si un pilote dépassait le quota pour un
autre élément limité à quatre exemplaires, comme le MGU-K, la
pénalité était de cinq places. Le même principe était appliqué pour
des exemplaires supplémentaires.
Désormais, ce principe n'est plus lié au nombre d'exemplaires, mais
à chaque élément. Cela signifie que si un élément, comme le moteur,
est autorisé en trois exemplaires pour la saison, la pénalité reste
de 10 places pour le quatrième exemplaire, mais elle ne sera que de
cinq places pour chaque exemplaire supplémentaire. Concrètement, un
cinquième ou un sixième moteur utilisé entraînent une pénalité de
cinq places. Si un pilote est amené à dépassé le quota d'un autre
élément limité en trois exemplaires, à l'image du MGU-K, la
pénalité est aussi de 10 places pour le quatrième exemplaire, et de
cinq pour les suivants, même si le pilote a déjà utilisé un
quatrième moteur.
Ces changements ont visiblement été apportés parce que tous les
éléments ne sont plus autorisés en autant d'exemplaires. Depuis la
saison 2018, les pilotes ont droit à trois moteurs, turbos et
MGU-K, et deux MGU-H, batteries et systèmes électroniques.


