F1 - L'avenir d'Austin très incertain

Le gouvernement du Texas a décidé de baisser les subventions du circuit d'Austin de plus de 20%, ce qui rend l'avenir de la course très incertain.
Comme de nombreuses courses, Austin est financée en partie par
les collectivités locales. Le gouvernement du Texas a cependant
décidé de baisser ses subventions.
L'Etat avait promis de verser 250 millions de dollars (232 millions
d'euros) sur 10 ans. En début d'année, le gouverneur Rick Perry a
cédé sa place à Greg Abbott, qui a voulu réétudier les retombées
financières de la course.
Les 250 millions de dollars étaient basés sur les recettes pour
l'Etat avec les revenus fiscaux générés par l'activité autour de la
course. L'analyse a considéré que la première estimation était
inexacte, avec des données prises en compte par erreur. Alors
qu'Austin avait reçu 25 millions de dollars (23 millions d'euros)
chaque année depuis 2012, la somme ne sera que de 19,5 millions de
dollars (18 millions d'euros) cette année.
Cette baisse de plus de 20% met en danger l'avenir de la course,
déjà affaiblie par des pertes cette année, en raison de la très
forte pluie.
« Toutes les installations ont été construites en se basant
sur cet accord, » a expliqué Dave Shaw, le porte-parole du
circuit, à l'American-Statesman.
L'avenir de la course est très incertain
Le modèle économique du circuit d'Austin est remis en cause par
cette baisse de subvention. Sa présence l'an prochain semble remise
en cause.
« Pour employer un terme technique, je pense que nous sommes
foutus, » déclare Bobby Epstein, le patron du circuit.
« Ca nous a pris par surprise. Personne n'aurait pu voir ça
arriver. »
« L'Etat avait clairement fait des promesses. Je pense que
nous avons passé un accord, et nous nous attendions à ce qu'il
reste en place jusqu'à la fin. C'est comme si vous allez dans un
restaurant, et qu'après avoir mangé ils changent le
prix. »
Epstein précise même que les mauvaises conditions météo ont déjà eu
un « effet financier dévastateur » sur
l'organisation de l'épreuve.
« Ca sera difficile de maintenir la couse à Austin, »
précise Bernie Ecclestone, le gestionnaire commercial de la F1.


