Alpina rend hommage au boîtier Super Compressor

Le boîtier Super Compressor est connu des amateurs d'horlogerie, moins des néophytes. Apparu en 1956 (on le doit à la manufacture Ervin Piquerez SA), il se compose de deux parties et d'un ressort protégeant le joint du fond de boîte. Plus le plongeur descend et la pression aquatique augmente, plus l'étanchéité est garantie, les deux éléments du boîtier se scellant au fur et à mesure. Autre particularité, cette fois esthétique, des montres Super Compressor : leur double couronne. Celle à 4 heures est dédiée au réglage de l'heure et au remontage du mécanisme, celle à 2 heures permet de tourner la lunette interne qui détermine, avant l'immersion, le temps de plongée. Plus d'erreur de manipulation possible, les couronnes étant vissées.

Blanc ou bleu

L'Alpina Seastrong diver Heritage est disponible avec deux cadrans : argenté/noir ou gris anthracite/bleu. Les deux modèles partagent les mêmes aiguilles bâtons, celle des minutes se coiffant d'une flèche. Bizarrerie locale : le positionnement de la date, le guichet se trouvant, mais de façon non symétrique, entre les index 3 et 4 heures. Le boîtier en inox poli mesure 42 mm de diamètre et la hauteur totale de la montre, verre saphir compris, atteint 12,3 mm. Sous le fameux fond Super Compressor se loge l'AL-525. Cette mécanique automatique, d'origine Sellita, bat à 28800 alternances/heure. Son rotor (monté sur roulements à billes) est asymétrique, marque de fabrique d'Alpina. La Seastrong diver Heritage 2016 est facturée 1550 €, quel que soit le cadran.