F1 - Vergne veut se tourner vers l'IndyCar

Jean-Eric Vergne espère trouver une place en IndyCar la saison prochaine. Son manager discute avec plusieurs équipes pour qu'il fasse ses débuts.
Jean-Eric Vergne a perdu sa place chez Toro Rosso pour 2015. Il
avait confirmé explorer d'autres pistes. Il veut se tourner
vers l'IndyCar.
« Je serais très intéressé pour courir (...) en IndyCar, je
pense que c'est un superbe championnat, » a déclaré le
Français à Racer.
Il y a peu de places dans les meilleures équipes : « Je
travaille avec un manager qui travaille avec quelques pilotes en
Amérique, Julian Jakobi, et (...) il semble que c'est assez dur de
rejoindre un top team immédiatement, mais je suis très intéressé
pour voir quel genre de place est disponible. »
En IndyCar, Jean-Eric Vergne pourrait rejoindre Sébastien Bourdais,
également passé par Toro Rosso, et Simon Pagenaud.
Pas d'amertume pour Vergne
La nature de Toro Rosso est de former des jeunes pilotes.
Jean-Eric Vergne comprend donc son éviction, mais il veut
maintenant changer d'univers, pour gagner à nouveau.
« Toro Rosso n'est pas vraiment une équipe où vous pouvez
rester longtemps, même si vous battez vos équipiers, »
souligne-t-il. Si je regarde ce que Ricciardo fait cette année et
ce que je fais cette année, je suis confiant pour faire la même
chose que lui. »
« Je ne suis pas amer de quitter Toro Rosso, j'ai quelques
autres options en Formule 1, mais je veux revenir dans un
championnat où je peux gagner des courses et gagner des
championnats. Mon but est de me battre pour le titre en IndyCar dès
ma première année. »
Une expérience différente
En IndyCar, des places sont encore libres chez Ganassi et
Andretti, deux des meilleures équipes, ce qui ouvre des
possibilités intéressantes pour Jean-Eric Vergne.
« Il n'y a pas tant d'équipes avec lesquelles je peux gagner
un championnat d'entrée, mais ça ne m'empêche pas de parler aux
patrons d'équipe, » précise-t-il.
Jean-Eric Vergne sait qu'il aurait beaucoup à apprendre, surtout
sur ovales, où il n'a jamais roulé: « Je ne dis pas que je
gagnerais tout, ou que ça serait facile sur les ovales, il y a
beaucoup à apprendre en venant d'Europe, mais beaucoup de pilotes
européens sont devenus assez bons sur ovales avec un peu
d'expérience. »


