F1 - Les pneus compliquent les dépassements

Romain Grosjean juge le nouveau aérodynamique efficace pour les dépassements. Les pneus posent cependant problème.
Le règlement aérodynamique a évolué cette année, pour favoriser
les dépassements. Melbourne est un baromètre peu approprié puisque
ce circuit est l'un de ceux où les dépassements sont difficiles,
mais les pilotes ont une première idée des effets des
changements.
Romain Grosjean juge les nouveautés efficaces mais il estime que
les pneus posent toujours problème : « Les nouveaux
règlements sont bien pour suivre une voiture mais les pneus sont
comme l'an dernier, » a expliqué le Franco-Suisse dans Paddock
Pass, l'émission de la F1 sur YouTube. « Dès qu'on attaque, on
glisse et on perd l'adhérence. »
« Même si on peut se suivre plus facilement qu'avant, les
dépassements restent difficiles. »
Albon a senti la perte d'adhérence
Parmi les pilotes qui disputaient leur premier Grand Prix,
Alexander Albon et Lando Norris ont pu faire la différence avec la
Formule 2. Albon espère qu'il reste très difficile de rester
derrière une voiture en F1, également à cause des pneus.
« On peut attaquer plus en Formule 1 qu'en Formule 2, » a
expliqué le pilote Toro Rosso dans l'émission de la F1 sur Twitter
après l'arrivée. « C'est juste qu'on surchauffe (les pneus)
très vite derrière une voiture. Dès qu'on a le champs libre, bam,
l'adhérence revient très vite. Pendant la course, j'ai juste vu un
aileron arrière rose et un aileron arrière orange, et j'ai passé
toute la course à les suivre ! »
Les monoplaces continuent à générer des perturbations et à priver
une voiture qui la suit d'un air « propre ». Norris
l'a surtout senti au départ, une séquence dans laquelle il a perdu
deux positions : « On peut se préparer en suivant un ou
deux pilotes, mais on n'a jamais l'expérience de six voitures qui
vous privent d'air et d'énormément d'appuis, » a expliqué
l'Anglais dans la même émission.


