F1 - Haas ne veut plus être « perdue » en 2018

Haas avait du mal à bien exploiter les pneus en 2017. L'équipe veut progresser dans ce domaine cette année, pour gagner en constance.
Haas a parfois eu du mal à comprendre ses problèmes l'an dernier
et l'équipe veut franchir un cap cette année. Le souci fondamental
a été identifié : la Haas avait parfois du mal à bien exploiter les
pneus, ce qui la rendait difficile à maîtriser pour Romain Grosjean
et Kevin Magnussen.
« Nous voulons résoudre les soucis techniques qui nous
freinent, » explique Gene Haas, le propriétaire de l'équipe.
« Les pneus sont le plus gros problème, parce qu'il faut les
amener dans une fenêtre de température précise, mais pour les
maintenir dans cette fenêtre, il faut gérer les appuis, la traînée,
et l'adhérence des pneus. »
« Les pneus sont très sensibles aux appuis, à la surchauffe et
à l'adhérence, et pour faire fonctionner les pneus, il faut le bon
châssis et la bonne aéro. Sans cette bonne fenêtre de
fonctionnement, les pilotes ont beaucoup de mal à piloter la
voiture, et on ne peut pas espérer qu'ils pourront compenser les
faiblesses d'une voiture qui ne tient pas la route. »
C'est en 2017, pour sa deuxième saison en F1, que Haas a réellement
identifié ce problème : « (2017) était une année
d'apprentissage, » explique Gene Haas. « La première
année, tout était nouveau et il fallait tout digérer mentalement.
La deuxième année, nous avons beaucoup plus compris ce qu'il nous
manquait, et il est devenu évident, à la mi-saison, que que nos
voitures n'étaient pas assez rapides pour être vraiment dans la
lutte. »
« Sur certaines pistes elles étaient très rapides, mais sur
d'autres non, et nous nous demandions "Pourquoi cela nous
arrive-t-il ?" et "Qu'allons nous faire dans ce domaine à l'avenir
?". C'est vraiment un élément clé pour progresser, comment résoudre
ces soucis. »
Haas manquait parfois de solutions en 2017
Malgré des progrès dans les résultats, Haas pense avoir vécu une
saison plus difficile en 2017 que pour sa première année. Les
soucis de pneus empêchaient de bien exploiter la monoplace.
« Durant notre première saison, nous avons été très chanceux
de faire aussi bien, parce que durant la deuxième année, nous avons
tout simplement eu la sensation d'être perdus, dans beaucoup de
course, » reconnaît Haas. « On pourrait s'imaginer que
nous avons progressé dans ce domaine la deuxième année, mais en
fait j'ai senti que c'était pire, et ce que nous devions faire pour
corriger nos faiblesses est devenu plus évident. »
« Si on ne sait pas comment résoudre ces problèmes, on prend
la piste et on vit une mauvaise journée, quoi qu'on fasse. Et c'est
très frustrant parce qu'on devrait progresser dans les deux
premières séances, mais c'est comme faire ces séances et voir la
situation s'empirer dans la troisième, et se dire "Qu'es-ce qui
nous manque ?", et se demander "Est-ce que le problème vient du
pilote ?", "Vient-il de la voiture ?", "Est-ce un problème de pneus
?", et je pense que nous avons pu déterminer que c'est un problème
de la voiture, lié aux pneus, qui empêche les pilotes de faire leur
travail. »


