24H du Mans - Bourdais ému par sa victoire

Sébastien Bourdais est très ému après avoir remporté les 24 Heures du Mans dans la catégorie GTE Pro avec Ford, aux côtés de Joey Hand et Dirk Müller.
Sébastien Bourdais a fait son retour aux 24 Heures du Mans cette
année, pour la première fois de puis quatre ans, avec Ford. Il
s'est imposé en GTE Pro au volant de la Ford N°68, qu'il partageait
avec Joey Hand et Dirk Müller.
Bourdais est né au Mans, à la clinique du Tertre Rouge, située à
quelques mètres du circuit. Il était très ému après cette première
victoire dans l'épreuve.
« C'est une sensation incroyable de rendre ça possible, »
déclare Bourdais. « Il y a eu tant d'efforts, tant d'émotion,
et être celui qui remporte le trophée pour le donner à la famille
Ford et à tous ceux impliqués est très spécial. »
« Tout s'est aligné pour nous (...), l'histoire, la bataille
Ferrari/Ford 50 ans après et la famille Ford qui était là. Finir en
tête après tout ça est une sensation incroyable. »
Des pénalités pour les deux voitures de tête
Après l'arrivée, les deux voitures de tête ont reçu des
pénalités en GTE Pro. La Ford N°68 a été sanctionnée de 50 secondes
pour avoir été trop rapide dans une slow zone, suite à une
réclamation de la Ferrari Risi (Fisichella/Vilander/Malucelli),
deuxième à l'arrivée, et de 20 secondes de plus pour un
problème de compte tour.
Cela aurait offert à la victoire à la Ferrari Risi, pour 9,8sec,
mais elle a été sanctionnée à son tour, de 20 secondes, pour ne pas
avoir respecté une demande de la direction de course de réparer le
panneau lumineux indiquant la position sur le côté. Risi estimait
ne pas avoir le temps de le faire avant l'arrivée. La Ford N°68 est
finalement classée 10,2sec devant la Ferrari Risi.
Pendant la course, la Ford a également reçu un drive-through pour
ne pas avoir coupé le moteur durant un ravitaillement, ce qui l'a
placée derrière la Ferrari Risi. Sébastien Bourdais était au volant
et il a eu un problème technique.
« Pas d'écran, plus d'antipatinage, tout a sauté, » a
expliqué Bourdais à Autosport. « Je n'avais pas de limiteur de
vitesse dans les stands en arrivant. »
« Je ne pouvais pas couper le moteur (...) donc nous avons été
pénalisés dès que nous nous sommes arrêtés parce que nous n'avons
pas pu couper le moteur. »
Le problème a ensuite été corrigé.


