F1 - La FIA veut mieux contrôler l'ERS de Ferrari

Publié le 31 mai 2018 à 11:12
Mis à jour le 28 novembre 2020 à 05:53
Kimi Räikkönen (Ferrari) à Monaco

La FIA espère pouvoir mieux contrôler l'ERS de Ferrari, mais la complexité du système rend la tâche de la fédération difficile.

Mercedes s'interrogeait sur la légalité du système hybride de Ferrari. La FIA a eu besoin de temps pour bien comprendre la situation mais à Monaco, elle confirmé que l'ERS de Scuderia est bien légal. Charlie Whiting, le délégué technique de la FIA, espère que la fédération pourra mieux contrôler le système à l'avenir, mais il ne peut pas promettre de nouveaux procédés pour y parvenir. 
« Je ne peux pas totalement l'affirmer pour le moment, » a expliqué l'Anglais à ESPN. « Nous voulons qu'ils (Ferrari) contrôlent plus la situation, mais pour le moment, c'est très méticuleux et cela prend plus de temps que ce que nous espérons. »
« Au Canada, ils auront un nouveau logiciel, ce qui va nous permettre de... j'hésite un peu parce que je ne peux pas parler des spécificités techniques, je ne suis pas un spécialiste du sujet. »
« Mais nous essayons d'analyser les différences entre les deux parties de la batterie, c'est le coeur de la question parce que les autres systèmes traitent la batterie comme un seul élément. Chez Ferrari, c'est une batterie, mais ils la considèrent comme s'il y en avait deux. Et c'est la différence fondamentale. Je ne pense pas que je révèle un secret. »

Les analyses ont été longues

La complexité du système de la SF71-H a demandé une longue analyse à la FIA. Ferrari a apporté des éléments au fur et à mesure. « Je préfère ne pas parler d'enquête, nous avons vraiment essayé d'être certains (de la légalité), » précise Whiting. « Mais la puissance apportée par le MGU-K est légale. »
« C'est difficile d'expliquer exactement ce que nous analysons. C'est pour ça cela suit encore son cours avec Ferrari, parce que (...) leur système est totalement différent de ceux des autres. Comme pour les autres pièces, nous devons comprendre les choses et cela nous a pris un peu plus de temps. »
« Ils doivent prouver la conformité de leur voiture, (...) mais ils ont eu du mal à le faire. En arrivant (à Monaco), nous avons analysé les données, des changements ont été faits dans les logiciels et la situation s'est éclaircie. Après la première journée d'essais, nous avons pu dire "Ok, ça nous v"a. Nous comprenons la situation maintenant. »

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