F1 - Ferrari satisfaite des discussions pour 2021

Ferrari sent un « changement d’attitude » positif de Liberty dans les discussions pour 2021. L'aspect technique séduit plus la Scuderia que l'aspect économique.
Depuis l'an dernier, la Formule 1 prépare sa révolution pour
2021. Les règlements châssis et moteur devraient profondément
évoluer et Liberty Media, en charge de l'aspect commercial du
championnat depuis début 2017, veut aussi revoir le mode de
gouvernance et la distribution des revenus.
Liberty a dans un premier temps dû affronter l'opposition de
Ferrari. La Scuderia était surtout mécontente des propositions autour de la motorisation et elle
menaçait de quitter la F1.
Liberty a depuis présenté sa feuille de route pour 2021, qui met notamment l'accent sur un
groupe propulseur distinct selon les motoristes. Sergio Marchionne,
le Président de Ferrari, voit ces propositions d'un bon oeil.
« C’est le début, je pense que les discussions avec Liberty se
termineront en fin d’année, » a déclaré l’Italien selon
Motorsport Week. « Je suis encouragé par le changement
d’attitude de la part de Liberty. »
« Le signe le plus fort est probablement la reconnaissance du
fait que les règlements moteurs doivent refléter la nature du
championnat et qu'il est impossible de renoncer au développement
des moteurs uniquement pour favoriser l’arrivée de nouveaux
entrants. »
Ferrari veut surtout négocier l'aspect financier
Ferrari attend surtout un revirement de situation dans les
propositions autour de la réduction des dépenses. Liberty propose
notamment de mieux répartir les revenus, ce qui pourrait réduire
l'avantage financier dont bénéficie Ferrari.
« Les idées proposées sont potentiellement viables, l’aspect
économique ne l’est pas, et c’est une chose dont nous devons
rediscuter avec Liberty, » précise Marchionne.
Comme toujours dans l’histoire de Ferrari, le développement du
moteur est jugé plus important que le développement aérodynamique.
Sergio Marchionne semble prêt à accepter un plafonnement des
budgets, mais uniquement pour l’aérodynamique.
« Il y a la possibilité de supprimer certains coûts de
recherche et développement dans l’aérodynamique, dont les bénéfices
sont, à mes yeux, marginaux, » explique-t-il. « On peut y
remédier en accepter des limites sur les dépenses autour du
châssis. »
« Pour nous, le plus important est de ne pas toucher à la
nature du développement technique du groupe propulseur, c’est au
coeur de l’activité de Ferrari. »
Marchionne demande un « équilibre » et il maintient ses
menaces : « Si nous ne trouvons pas (cet équilibre), nous
partirons, » insiste-t-il. « Nous n’en sommes pas là,
nous devons faire de gros efforts pour résoudre ces
questions. »


