F1 - Vergne veut convaincre chez Ferrari

Jean-Eric Vergne a perdu sa place chez Toro Rosso mais il a trouvé refuge chez Ferrari, dont il va devenir pilote d'essais. Il travaillera surtout dans le simulateur.
Il estime que ce poste était le meilleur possible pour son avenir en F1. Il espère convaincre la Scuderia et retrouver une place de titulaire.
« Maintenant je suis chez Ferrari, ce qui est aussi une excellente opportunité pour 2016, » a déclaré le Français à la Gazzetta dello Sport. « Même si cette année je ne vais pas courir, c'est mieux que d'être au volant d'une Caterham ou d'une Marussia et d'être toujours à l’arrière. »
Jean-Eric Vergne va découvrir l'usine de Maranello cette semaine.

Un travail plus utile que sur les circuits

Esteban Gutierrez a décroché la place de troisième pilote, grâce à ses sponsors, et c'est donc lui qui sera chargé de remplacer un titulaire en cas de problème. Jean-Eric Vergne pense cependant que son travail dans le simulateur sera plus utile.
« Honnêtement, je préfère faire le travail dans le simulateur et apporter quelque chose d'utile à l'équipe qu'être réserviste, » estime-t-il. « Aujourd'hui le rôle d'un troisième pilote est d'être présent sur la piste sans rien faire de spécial. Ne pas pouvoir aider l'équipe serait frustrant, et je sens que ma tâche sera importante. »
« Pour moi c'est un gros défi et je suis prêt à donner 100% pour aider Ferrari à revenir à l'avant. »

Vettel et Rivola ont favorisé son arrivée

L'arrivée de Jean-Eric Vergne a visiblement été favorisée par Sebastian Vettel, qui l'a côtoyé chez Red Bull, et Massimo Rivola, le directeur sportif de Ferrari, passé par Toro Rosso.
« Je (...) connais (Vettel) depuis que je travaillais dans le simulateur de Red Bull et que je courais en F3, » rappelle Vergne. « J'ai toujours eu une superbe relation avec lui, comme avec Kimi (Räikkönen). »
« Le fait qu'il soit chez Ferrari a sûrement aidé, mais je sais que mon nom a été mentionné par plusieurs personnes. J'ai beaucoup parlé avec Massimo Rivola. »
« C'est allé très vite, Maurizio Arrivabene (le nouveau patron de la Scuderia) m'a appelé en décembre et nous avons trouvé l'accord. »