Sebastian Vettel a critiqué la sécurité des pneus Pirelli après sa crevaison à Spa. Les analyses du manufacturier ont montré que des débris ont provoqué cette crevaison et le climat s'est depuis apaisé. La FOM, en charge des droits commerciaux, a même publié un communiqué à la gloire du manufacturier.
Ce vendredi, Bernie Ecclestone a convié Lewis Hamilton, Nico Rosberg, Sebastian Vettel, Fernando Alonso, Toto Wolff, patron de Mercedes, Niki Lauda, président non-exécutif de Mercedes, Maurizio Arrivabene, patron de Ferrari, et Christian Horner, patron de Red Bull, pour discuter de la question. Le but ? Stopper les critiques contre Pirelli.
« Quand des incidents arrivent, on discute de ce qu'ils sont, » a précisé le gestionnaire commercial de la F1 à Motorsport.com. « Si vous me vendez quelque chose, et que ça ne marche pas, je me plains auprès de la personne à qui je l'ai achetée, je ne me plains pas à l'extérieur. »
« Je veux qu'ils se disent, si l'un d'entre eux à des problèmes, qu'ils devraient parler à ceux qui ont provoqué le problème. C'est tout. Ils comprennent. »
Pirelli restera en 2017
Depuis son arrivée en 2011, Pirelli s'est plié aux demandes du championnat et des équipes, en produisant des pneus dont la dégradation est rapide. Le manufacturier est en concurrence avec Michelin pour fournir les pneus sur la période 2017-2019 et même si le résultat n'est pas officiel, Bernie Ecclestone garantit que Pirelli restera.
« C'est certain, » précise-t-il. « Nous n'allons pas les laisser partir, ils font un bon travail. Je leur ai dit il y a longtemps que je ne veux pas d'un pneu qui dur toute la course. »
« Il font de leur mieux avec ce qu'on leur a demandé. Ils (ont la capacité) de faire un pneu qu'on met en janvier et qu'on enlève en décembre. »
Michelin souhaitait produire des pneus plus endurants mais cela ne correspond pas à la volonté des équipes.